Après de longs jours d’attente, de tractations internes et de reports successifs, la fumée blanche s’est enfin élevée ce matin à 5h tapantes. Le suspense est levé : ce sont Renaud AGBODJO et Jude LODJOU qui représenteront le parti Les Démocrates à l’élection présidentielle de 2026.
C’est une annonce qui, bien que tant attendue, n’en laisse pas moins un goût amer chez de nombreux militants et observateurs. Entre espoirs déçus, ambitions contrariées et équilibres fragiles au sein du parti, la désignation du duo AGBODJO–LODJOU ne fait pas l’unanimité. Loin s’en faut.
Un choix marqué par les tensions internes
La fumée blanche qui s’est échappée des locaux du parti dans la nuit n’a pas apporté l’enthousiasme espéré. Bien au contraire. Le climat pesant des dernières semaines — entre rivalités assumées, alliances de circonstances et négociations nocturnes — a laissé des traces. Le choix de Renaud AGBODJO en tant que candidat à la présidence, flanqué de Jude LODJOU comme colistier, a été perçu par certains comme une solution par défaut, voire comme une manœuvre de couloir.
« C’est un compromis qui satisfait peu, mais qui sauve l’apparence de l’unité », souffle un cadre du parti, sous couvert d’anonymat.
Un duo expérimenté mais clivant
Renaud AGBODJO, figure connue pour sa rigueur idéologique et ses prises de position tranchées, fait équipe avec Jude LODJOU, stratège de l’ombre et fin connaisseur des rouages institutionnels. Un binôme qui cumule expérience politique et technocratie, mais qui devra encore convaincre au-delà des cercles militants.
Le défi est immense : redonner espoir à une base militante désabusée, rallier les indécis, et surtout affronter une présidentielle où les rapports de force s’annoncent plus incertains que jamais.
Et maintenant ?
L’annonce officielle est prévue dans la journée, avec une déclaration conjointe des deux candidats. Reste à voir si les discours suffiront à panser les blessures internes et à mobiliser un électorat qui s’interroge.
Le compte à rebours est lancé. Mais pour le parti Les Démocrates, l’essentiel ne sera pas seulement de participer — il faudra prouver que ce duo, malgré les remous, est capable d’incarner une véritable alternative.