Vote de l’opposition contre l’adoption du budget général de l’État exercice 2025: Rachidi GBADAMASSI froisse les arguments bidons des députés Démocrates et les jette à la poubelle
Avec la virulence qu’on lui connaît, le leader du Bloc Républicain dans la 8ème Circonscription Électorale, Rachidi Gbadamassi, a réagi par rapport au vote de l’opposition contre l’adoption du budget général de l’État pour l’exercice 2025. Cette démarche des députés du parti Les Démocrates, notamment Kamel Ouassagari et Habibou Woroucoubou, a été qualifiée par Gbadamassi de « règlement de compte politique ».
Dans une intervention sur une radio locale, le député honoraire Rachidi Gbadamassi a affirmé que le vote opposé au budget par les députés démocrates reposait sur des raisons politiques et non sur des considérations économiques. Selon lui, le président Patrice Talon ne s’engage pas dans une « course à l’endettement », comme le soutiennent ses détracteurs. « Le Bénin se situe actuellement à un taux d’endettement d’environ 52 à 53 %, bien en deçà de la limite de 70 % fixée par l’UEMOA », a-t-il clarifié, ajoutant que la dette est un outil crucial pour le développement des nations.
Gbadamassi a estimé que l’endettement, lorsqu’il est géré de manière responsable, permet de financer des projets pouvant générer de la richesse et créer des emplois. Il a défendu l’idée que les prévisions budgétaires doivent être adaptées aux réalités économiques, notamment aux imprévus tels que la pandémie de COVID-19 et les répercussions de la guerre en Ukraine, qui ont impacté l’économie mondiale.
Il a également répondu aux critiques de Woroucoubou sur la prévision d’une croissance économique de 6,8 % pour 2025, contre l’objectif de 10 % fixé par le Plan national de développement 2018-2025. « Les prévisions sont faites pour être réajustées en fonction des réalités et des contraintes », a-t-il insisté, tout en interrogeant l’absence d’esprit critique chez ses adversaires politiques : « Pourquoi veulent-ils que le gouvernement maintienne une prévision de 10 % pour 2025 ? »
Gbadamassi a entrepris de démontrer que la gestion des finances publiques est non seulement une question de chiffres, mais aussi de choix stratégiques. Il a souligné que, sous la présidence de Talon, le Bénin a connu une reprise économique significative, contrastant nettement avec les performances de l’époque Boni Yayi, qu’il a qualifiées de « jour et nuit ».
« En 2015, sous la gouvernance de Boni Yayi, notre pays a enregistré une croissance de seulement 1,8 %. Aujourd’hui, nous atteignons 6,6 % de croissance économique au deuxième trimestre de 2024 », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi la nécessité de se concentrer sur la construction d’un avenir économique viable pour le Bénin.
Cet échange montre plus que jamais les tensions politiques sur la scène béninoise, où les débats autour de la gestion économique sont souvent teintés d’un fervent combat idéologique. Rachidi Gbadamassi, par ses arguments, espère donc éclairer le public sur la véritable nature de la dette et de la croissance, tout en dénonçant ce qu’il considère être des manœuvres politiciennes de l’opposition.