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14ème Édition du Festival des Arts et Cultures Idaasha (FACI ASHA IBILÊ):  Le trio LAWIN- TCHEKPO- BADJAGOU rehausse l’événement

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Le samedi 19 avril dernier, une ambiance festive a enveloppé la 14e édition du Festival des Arts et Cultures Idaasha (FACI ASHA IBILÊ), où les rythmes envoûtants des tambours traditionnels résonnaient au cœur de la célébration, accompagnés des délicieuses effluves de mets du terroir. Cet événement a transcendu le simple cadre culturel pour devenir un manifeste vibrant de l’identité idaasha, à l’intersection des patrimoines immatériels et des enjeux du développement.

Parmi les figures marquantes ayant répondu à l’appel des racines, le trio composé de Victor Soumon Lawin, Jean Francis Tchekpo et Hilaire Badjagou s’est une fois de plus démarqué par son engagement sans faille. Agissant en véritables ambassadeurs de la culture, ces jeunes cadres, qu’ils soient acteurs politiques ou hommes de terrain, œuvrent depuis plus d’une décennie pour promouvoir un héritage culturel qu’ils considèrent comme fondamental pour le développement de leur communauté.

Le festival, véritable carrefour d’échanges entre les communes de Glazoué et de Dassa-Zoumè, a réussi à transcender les différences ethniques pour unir les participants autour de valeurs et de traditions communes. Cette dynamique de brassage culturel, au cœur des préoccupations du trio LAWIN -TCHEKPO -BADJAGOU incarne une vision inclusive où la culture se fait lien et moteur de cohésion sociale.

« Il n’y a pas de développement sans ancrage culturel », affirme Dr  Victor Soumon LAWIN , une conviction que partagent ses camarades d’engagement. Pour eux, chaque édition du FACI représente une occasion précieuse de redécouvrir des expressions artistiques menacées de disparition et d’insuffler un renouveau à un patrimoine en constante évolution.

Bien que l’atmosphère festive soit palpable, le trio refuse de se limiter aux apparences. « Cette fête doit rimer avec action », soulignent-ils. Ainsi, l’organisation ne se cantonne pas à un simple événement, mais englobe également un soutien logistique, des initiatives pour la sauvegarde des traditions et un accompagnement financier. Ces quatorze années de célébration illustrent un investissement considérable dans la préservation d’une mémoire collective.

La détermination du Dr Victor Soumon Lawin est sans égal : « Nous ne comptons ni notre énergie ni nos ressources quand il s’agit de défendre ce qui fait notre fierté. » Hilaire Badjagou ajoute avec conviction : « La culture est un legs, mais c’est également une responsabilité. Nous devons la transmettre, la vivifier et l’adapter aux défis contemporains. »

Le FACI ASHA IBILÊ se positionne ainsi comme un pilier de la renaissance culturelle idaasha, porté par des voix alliant passion pour les traditions et pragmatisme visionnaire. Le soutien constant de ce trio confirme leur conviction forte que le développement local ne peut se passer d’une assise culturelle solide.

La 14e édition du festival ne se contente pas de célébrer le passé. Elle ouvre des perspectives vers un avenir où la culture, loin d’être un folklore figé, devient le levier d’un projet collectif de développement. Les sillons tracés lors de cet événement permettront d’enrichir encore davantage l’identité culturelle idaasha, garantissant ainsi la transmission d’un héritage précieux aux générations futures.

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