Après << Il fera beau >> et <<Nous le ferons >>, Daniel Edah, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2026 prépare un prochain ouvrage qui certainement aura le même succès que les 2 premiers. Sur sa page Facebook, l’homme politique et homme de lettres nous laisse découvrir un extrait de cet ouvrage dont la sortie livresque ne va certainement plus tarder. Voici l’extrait.
LE CHEMIN N’EXISTE PAS… JUSQU’À CE QUE QUELQU’UN L’EMPRUNTE
Il était une fois un village frappé par une terrible famine.
Plus rien à manger. Les enfants pleuraient de faim. Les vieillards mouraient à petit feu. L’espoir s’éteignait.
Un jour, la nouvelle se répandit : dans le village voisin, il y avait encore de la nourriture. Mais un obstacle de taille se dressait : une forêt dense, sauvage et redoutée séparait les deux villages. On disait qu’elle était peuplée de bêtes féroces. Tous ceux qui avaient tenté de la traverser n’en étaient jamais revenus.
Le désespoir gagna les derniers survivants. Beaucoup n’attendaient plus que la mort.
C’est alors qu’une voix mystérieuse parla à un enfant du village. Elle lui souffla une mission : aller chercher la nourriture pour sauver les siens.
Quand l’enfant annonça sa décision, les rires fusèrent.
- Tu vas mourir comme les autres !
- Qui es-tu pour faire ce que même les adultes n’osent pas ?
Mais l’enfant ne fléchit pas. Il avait reçu une instruction claire, et il y croyait de tout son cœur. Il savait que la survie du village dépendait de son obéissance.
À l’aube, il partit seul vers la forêt. À mesure qu’il approchait de la lisière, les rugissements des bêtes se faisaient entendre. Il tremblait. Une peur glaciale l’envahit. Mais la voix revint :
- N’aie pas peur. Reste ici. Attends.
Le soleil brûlait sa peau. Il voulut se réfugier à l’ombre.
- Ne bouge pas.
Un vent violent s’éleva. Les branches craquaient, la poussière volait. Il avait envie de fuir.
- Reste.
Puis vint la pluie. Une pluie diluvienne, mêlée de tonnerre et d’éclairs. Il grelottait, transi de froid, couvert de boue. Il pensa rentrer.
- Ne recule pas.
Au milieu de la nuit, il entendit des bruits étranges dans la forêt. Des cris. Des rugissements. Une bataille. Il ne voyait rien, mais il comprenait que les bêtes s’entretuaient.
Puis, épuisé, il s’endormit.
À son réveil, la pluie avait cessé. Le soleil perçait à travers les arbres. Et là, devant lui, un chemin s’était ouvert au milieu de la forêt. La voix lui dit :
- Avance.
Il entra. De chaque côté, des carcasses d’animaux. Les plus féroces étaient morts ou blessés, incapables de lui nuire.
Il traversa. Arrivé au village voisin, les habitants, touchés par son courage, l’aidèrent à rassembler de la nourriture. Ensemble, ils portèrent des vivres jusqu’à son village. Grâce à ce qu’il ramena, son peuple survécut, en attendant les prochaines récoltes.
Et depuis ce jour, je ne cesse de me poser une question :
Que serait-il arrivé si cet enfant avait écouté les moqueries ? Si, comme tant d’autres, il avait laissé les peurs et les découragements l’arrêter ?
Peut-être que tout le village serait mort.
Alors si vous ne vous sentez pas capables de porter une solution, au moins ne découragez pas ceux et celles qui osent. Leur courage pourrait un jour sauver votre vie.
Daniel Edah
(Extrait d’un livre à venir)