Depuis quelques jours, le marché moderne de Ganhi fait face à une grave crise de pollution atmosphérique, menaçant ainsi son statut de haut lieu d’échanges et de commerce. Cette situation alarmante est exacerbée par des comportements irresponsables de certains acteurs du marché, notamment des vendeuses et vendeurs qui, animés par une négligence criante, déversent des eaux usées un peu partout, rendant l’air irrespirable pour les usagers.
Cependant, il est essentiel de ne pas jeter l’opprobre sur l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM), qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire en parcourant certaines publications sur les réseaux sociaux, n’a aucune responsabilité directe dans ce problème d’hygiène. L’ANaGeM a des missions claires et un cahier des charges bien défini qu’elle respecte scrupuleusement, s’inscrivant dans la dynamique de modernisation impulsée par le président Patrice Talon.
Face à cette gestion défaillante des déchets, pourquoi les détracteurs ne pointent-ils pas du doigt la Société de gestion des déchets solides (SGDS), qui est la véritable responsable de l’insalubrité dans ce contexte ? Au lieu de cela, certains préfèrent attaquer l’ANaGeM, occultant ainsi ses véritables attributions et le rôle crucial qu’elle joue dans l’organisation des marchés.
Il est regrettable que des individus malintentionnés s’adonnent à une médisance gratuite contre l’ANaGeM, sans essayer de comprendre sa mission ni le cadre dans lequel elle évolue. Le président Patrice Talon, fervent défenseur de la modernisation des infrastructures, est conscient des rôles spécifiques de chaque entité étatique et des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie et de travail des Béninois.
Cette campagne de dénigrement à l’encontre de l’ANaGeM est non seulement infondée, mais constitue également une atteinte à la réputation de cette agence qui mérite respect et reconnaissance pour son engagement. Les auteurs de ces accusations, en se fourvoyant, doivent faire preuve de responsabilité et présenter des excuses à l’ANaGeM. Accuser à tort cette institution ne fait qu’aggraver un problème déjà complexe sans apporter de solution concrète à la pollution qui gangrène le marché moderne de Ganhi.
On ne le dira jamais assez, l’ANaGeM n’est pas à blâmer dans cette affaire. Au contraire, il semble urgent de sensibiliser les usagers et les vendeurs sur l’importance d’un comportement responsable en matière de gestion des déchets pour préserver l’environnement et la santé de tous. La véritable lutte contre la pollution doit, avant tout, passer par une coopération sincère et éclairée entre toutes les parties prenantes.