Dans une analyse approfondie de la situation socio-politique actuelle du Bénin, Gabriel Laurex Ajavon a récemment formulé plusieurs propositions au président Patrice Talon. Loin de se cantonner à des considérations diplomatiques, Ajavon a également réagi à l’attaque virulente de Bertin Covi, qui s’est opposé à ses commentaires après la publication de sa lettre ouverte adressée au chef de l’État.
« Ma lettre est adressée à Son Excellence, Monsieur Patrice Guillaume Athanase Talon », a souligné Ajavon, mettant ainsi en avant le respect institutionnel qui caractérise sa démarche. Il a tenu à préciser qu’il n’a aucun problème avec le système judiciaire. Toutefois, il a dénoncé une justice qui semble avoir des difficultés manifestes à se conformer à ses propres principes.
Selon Ajavon, la situation est particulièrement préoccupante lorsque l’on constate qu’après un jugement avant dire droit, une personne se retrouve incarcérée sur la base de déclarations erronées. « Une justice qui fait de l’exception la règle est une justice défaillante », a-t-il affirmé, invitant Bertin Covi à se tourner vers ce système judiciaire pour obtenir des réponses.
Loin des considérations locales, Ajavon a également profité de cette tribune pour évoquer la perception du monde occidental envers l’Afrique. « Les Occidentaux n’ont pas encore compris que le monde est devenu un petit village et que l’information est instantanée. Les Africains, eux, n’ont plus de complexe d’infériorité », a-t-il déclaré, affirmant la détermination des Africains à défendre leur dignité.
Gabriel Laurex Ajavon, candidat malheureux à l’élection de 2016 a affirmé une forte conviction : « Nous préférons mourir la tête haute plutôt que vivre la tête baissée. » Cette déclaration résonne comme un appel à la résistance et à la recherche de justice dans un paysage politique en pleine mutation au Bénin. Il reste à voir si ses propositions trouveront un écho favorable auprès des décideurs.