Au village Adjagbo-Atadjè dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi, l’insécurité est devenue une réalité quotidienne et angoissante pour les habitants. À tel point que même les objets les plus banals disparaissent comme par enchantement.
Une insécurité hors du commun
Selon les témoignages recueillis, il est désormais impossible pour les résidents de laisser des vêtements sécher à l’extérieur sans risquer de tout perdre. Slips, chemises, serviettes… rien n’échappe aux voleurs. Même un simple sachet de pure water laissé sans surveillance peut disparaître. Cette insécurité grandissante plonge les habitants dans un climat de peur et d’exaspération.
« Ce n’est plus vivable. Même nos habits, on ne peut plus les étendre dehors. Ils prennent tout, même ce qui n’a aucune valeur marchande ! », se désole une mère de famille rencontrée dans le quartier.
Une police quasi absente ?
La situation est d’autant plus inquiétante que les plaintes répétées des habitants ne semblent susciter aucune réaction concrète des autorités locales. Dans cette zone située après le cimetière d’Adjagbo, nombreux sont ceux qui affirment ne jamais voir les éléments de la police républicaine patrouiller. Une absence ressentie comme un abandon.
Un appel urgent à l’action
Face à cette recrudescence de vols nocturnes, les habitants appellent de toute urgence à l’installation de lampadaires dans la zone. L’obscurité favorise en effet l’impunité des malfaiteurs qui profitent du manque d’éclairage pour agir en toute tranquillité.
Mais au-delà de l’éclairage public, la population exige une présence renforcée et régulière des éléments du commissariat d’Akassato, de jour comme de nuit. Des descentes inopinées, des patrouilles visibles et une répression ferme des actes de délinquance sont attendues pour décourager les voleurs et rétablir un climat de sécurité.
Le cri d’alarme des populations
Le ras-le-bol est total. Pour les habitants d’Adjagbo-Atadjè, il en va de leur tranquillité, de leur sécurité, voire de leur dignité. Ils en appellent à l’intervention urgente des autorités communales, préfectorales et nationales, afin que des mesures concrètes soient prises pour restaurer la paix dans ce quartier laissé à la merci de bandits. Le chef d’arrondissement d’Akassato, Augustin Kegbo est vivement interpellé.





