Les procédures judiciaires s’accélèrent dans le cadre de l’enquête ouverte après la tentative de coup d’État avortée du dimanche 7 décembre 2025. Une trentaine de personnes interpellées en lien avec cette affaire ont été conduites à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce lundi en début de soirée, selon des sources concordantes.
Arrivés sous forte escorte sécuritaire, les mis en cause ont été présentés à la juridiction spéciale compétente pour connaître des dossiers liés notamment aux atteintes à la sûreté de l’État. Cette étape marque une phase décisive de la procédure judiciaire, après plusieurs jours d’enquêtes menées par les services de sécurité et de renseignement.
Si l’identité complète des personnes interpellées n’a pas encore été officiellement rendue publique, des sources proches du dossier indiquent qu’il s’agirait de profils divers, soupçonnés d’implication à différents niveaux dans la tentative de déstabilisation des institutions républicaines. Les chefs d’accusation pourraient porter, entre autres, sur atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État et association de malfaiteurs, sous réserve des décisions du parquet spécial.
Cette présentation à la CRIET intervient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement sensible, marqué par une série d’arrestations et d’auditions depuis l’échec du coup de force. Les autorités judiciaires entendent, à travers cette procédure, faire toute la lumière sur les faits, identifier les responsabilités et situer les rôles de chacun.
Du côté du gouvernement, le discours demeure ferme : garantir la stabilité des institutions, préserver l’ordre constitutionnel et rassurer les populations quant à la capacité de l’État à faire face à toute tentative de déstabilisation. Les autorités appellent également au calme et au respect du processus judiciaire en cours.
Les prochains jours devraient être déterminants, avec l’ouverture des premières auditions à la CRIET, à l’issue desquelles des décisions de mise en détention provisoire, de placement sous contrôle judiciaire ou de libération pourraient être annoncées, conformément à la loi.





