Ce vendredi 19 septembre 2025, l’arrondissement de Glo-Djigbé dans la commune d’Abomey-Calavi sera témoin d’un événement marquant : la destitution de quatre chefs de village. D’après des informations qui circulent, les officiers concernés sont M. DASSI, chef du village Yekon Do, ainsi que ses homologues Antoine Viaho, Dénis Akowanou et Fidèle Hounton, respectivement chefs des villages Domegbo, Agongbé et Espace Saint.
La raison de cette destitution est directement liée à un changement d’allégeance politique. En effet, ces chefs de village ont quitté leur parti d’origine, l’Union Progressiste (UP le Renouveau), pour rejoindre le Bloc Républicain. Ce mouvement a été perçu comme une trahison et leur destitution ne va plus tarder, conformément aux textes.
Selon certaines indiscrétions, ces CV destitués seront remplacés par de nouveaux chefs de village qui prendront leurs fonctions. Il s’agit de :
- Vodounon Messe Olabi Bankolé pour Yekon Do
- Hounsou Nicolas à Agongbé
- Ahissou Kokoi Philippe à Domegbo
- Toigbé Dossa Olivier à Espace Saint
Cette décision de destitution met en lumière l’emprise des partis politiques sur les structures traditionnelles locales, particulièrement dans un climat politique tendu en prévision des élections générales de 2026. Elle soulève également des questions sur l’indépendance des chefs de village, dont les rôles sont supposés transcender les rivalités partisanes.
La situation à Abomey-Calavi souligne combien le paysage politique national peut influencer les institutions locales, rendant la dynamique entre tradition et politique encore plus complexe en période électorale. Les réactions à cette décision ne manqueront pas de se faire entendre dans les jours à venir, tant au niveau des simples citoyens que des acteurs politiques en vue des élections futures.
