Polémique autour des primes d’accompagnement après la dissolution de la Sobemap: Les Dockers crient à l’injustice
Après la dissolution de la Sobemap, le gouvernement a mis en place une prime d’accompagnement destinée aux dockers ayant au moins 15 ans d’ancienneté et ayant effectué un minimum de 120 heures de travail par mois durant cette période. Cependant, cette initiative suscite une vive controverse, car parmi les 8700 dockers immatriculés, seuls 652 ont été retenus pour bénéficier de cette aide.
Ces chiffres soulèvent de nombreuses interrogations. En effet, parmi les 652 dockers sélectionnés, des voix s’élèvent pour dénoncer l’affectation de certains bénéficiaires. Selon des témoignages de dockers non inclus sur la liste, on trouve dans ce groupe des individus qui ont principalement occupé des postes de planton ou de gardien pendant de nombreuses années, ainsi que ceux qui disposent d’un poste fixe et qui viennent travailler quotidiennement. Des retraités et même des morts auraient été sélectionnés pour bénéficier de cette prime.
Cette situation a généré un profond mécontentement parmi les dockers qui estiment que les critères de sélection ne reflètent pas réellement leur engagement et leur service. Ils dénoncent une injustice et appellent le président Patrice Talon à intervenir pour résoudre ce problème. Pour ces dockers non bénéficiaires, cette prime représente non seulement une aide financière, mais aussi une reconnaissance de leur dur labeur sur le terrain.
Seuls ces 652 dockers répondent aux exigences établies pour l’octroi de la prime d’accompagnement. Ce point de vue semble cependant en désaccord avec la réalité vécue par de nombreux dockers qui se sentent lésés.
Face à cette situation, des mobilisations et des attentes d’échanges avec les autorités compétentes se multiplient. Les dockers demandent des clarifications sur les critères d’éligibilité et plaident pour une révision des listes afin que les vrais travailleurs puissent bénéficier d’une assistance qui leur revient de droit. La solidarité entre dockers pourrait également s’intensifier pour faire entendre leur voix et revendiquer une justice équitable.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels fait face le secteur maritime dans le pays, mais aussi la nécessité d’un dialogue constructif entre les travailleurs, les syndicats et les instances gouvernementales. Dans ce climat de tension, la réponse du gouvernement sera déterminante pour apaiser les inquiétudes et restaurer la confiance parmi ces travailleurs essentiels à l’économie maritime.