Une étape cruciale s’annonce pour le cadre institutionnel du Bénin. La proposition de loi portant révision de la Constitution sera soumise à la plénière de l’Assemblée nationale ce vendredi 14 novembre 2025.
Déposée récemment par les députés Aké Natondé et Assan Seïbou, cette initiative vise à modifier la loi n°90-32 du 11 décembre 1990, déjà révisée en 2019. Le texte a été transmis à la Commission des lois, qui l’a déclaré recevable à l’unanimité des députés présents.
Parmi les principales innovations contenues dans la proposition figurent :
la création d’un Sénat, nouvelle chambre du Parlement ;
la réorganisation du calendrier électoral ainsi que des modalités d’éligibilité des listes.
La séance plénière de ce vendredi devra statuer sur l’ouverture officielle de l’examen en séance publique, une étape décisive avant le débat article par article et l’adoption éventuelle du texte.
Pour de nombreux observateurs, l’enjeu dépasse une simple retouche juridique : il s’agit d’un réaménagement institutionnel majeur, susceptible de redéfinir la structure du pouvoir législatif et le fonctionnement démocratique du pays. Certains acteurs politiques appellent déjà à la vigilance et au débat inclusif, afin que cette révision, si elle aboutit, reflète la volonté du peuple béninois.
Pour le citoyen lambda, cette plénière du 14 novembre marque le véritable démarrage du débat politique et constitutionnel de la fin d’année. Une échéance qui pourrait, une fois encore, façonner durablement l’histoire institutionnelle du Bénin.





