Zone sanitaire Allada-Toffo-Zè : Wildaf Bénin lance les activités du projet SoS MTN-MC pour le bonheur des communautés
La Mairie d’Allada dans le département de l’Atlantique a abrité un atelier d’appropriation et de lancement du Projet intitulé « Renforcement des Déterminants Sociaux de la Santé favorables à la prévention et réponse aux Maladies Tropicales Négligées à Manifestations Cutanées dans la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè » en abrégé (SoS MTN-MC) financé par la Fondation Anesvad. Les travaux de ces assises ont été ouverts par la représentante du préfet de l’Atlantique, Lucrèce AKOTO.

Cet atelier vise à lancer officiellement les activités du projet sous l’égide du réseau WiLDAF/FeDDAF-Bénin en partenariat avec la Fondation Anesvad. Spécifiquement, il s’agira d’informer les participants sur les enjeux de la lutte contre les MTN-MC et les VBG ; de présenter le projet SoS MTN-MC aux différentes parties prenantes institutionnelles locales et communautaires ainsi qu’aux bénéficiaires et d’instaurer enfin un cadre d’échange et de collaboration autour des interventions prévues. En effet, le projet SoS MTN-MC a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des personnes, familles et communautés souffrant de MTN-MC dans la zone Allada-Toffo-Zè au Bénin. En clair, il s’agit d’engager les hommes, femmes et jeunes dans la dissémination d’information pertinentes favorables aux droits à la santé des populations vulnérables en lien avec les MTN-MC et les VBG.
Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune d’Allada, Joseph CAKPO a laissé entendre que les MTN et les VBG sont de véritables freins à la contribution des populations au développement car, elles engendrent des discriminations voire des exclusions à l’école et dans les ateliers d’apprentissages etc. M. CAKPO a ensuite précisé que ce projet s’inscrit pleinement dans les priorités que le Gouvernement et les collectivités territoriales portent pour le développement. « Il consolide également la synergie entre les professionnels de la santé, les relais communautaires, les chefferies traditionnelles, nos communautés ainsi que nos partenaires : le réseau WiLDAF-Bénin et la Fondation Anesvad, a-t-il ajouté.
Renchérissant ses propos, la Coordonnatrice de WiLDAF-Bénin, Ahouéfa Françoise SOSSOU AGBAHOLOU a fait observer que le projet SoS MTN-MC revêt une importance particulière car, il permettra de renforcer les capacités d’action des populations des communes d’intervention notamment les adolescents, les jeunes des deux sexes, les femmes et les personnes handicapées aux fins de la prévention, de la détection précoce et de la lutte contre les MTM et les VBG. « Ce projet est donc un catalyseur de changement qui vise à prévenir et à combattre ces maladies et les VBG dans les communes d’Allada, de Toffo et Zè », a-t-elle précisé. Mme SOSSOU AGBAHOLOU a pour clore ses propos, invité toutes les parties prenantes à un engagement total et à jouer leur partition en vue de l’atteinte des objectifs de ce projet. A sa suite, le représentant du médecin coordonnateur de la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè, Kaléos KPADONOU a dit que le projet SoS MTN-MC est stratégique car, il renforce le système sanitaire communautaire, grâce aux Ambassadeurs communautaires formés aux fins de la prévention, la détection précoce, et du référencement des cas suspectés ou avérés de MTN MC ainsi que de VBG.
Dans son adresse, la Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance Atlantique, Mélanie ADJE a salué la collaboration entre WiLDAF-Bénin et la Fondation Anesvad qui illustre la force du travail collectif. « J’encourage chaque acteur ici présent à apporter sa contribution sans faille dans la réussite de ce projet qui est une opportunité pour nos communes et j’ose espérer que nos populations y gagneront énormément », a-t-elle ajouté.
Donnant le top de ces assises, la représentante du préfet du département de l’Atlantique, Mme Lucrèce AKOTO a indiqué que ce projet met en lumière les réalités sociales, économiques et culturelles qui exposent certaines populations à ces maladies : manque d’eau potable, précarité, accès limité aux soins, mais aussi les discriminations, notamment celles que subissent les femmes et les filles. Elle a également souligné les VBG ne sont pas seulement des atteintes aux droits humains fondamentaux, mais elles constituent aussi des freins majeurs à l’accès aux soins, à l’information et à l’autonomisation des communautés. « J’invite tous les acteurs impliqués : élus locaux, leaders communautaires, services de santé, partenaires techniques et financiers, responsable à divers niveaux à s’engager pleinement pour faire de ce projet un levier de transformation durable, au service des populations les plus vulnérables », a conclu Mme AKOTO.
