Messieurs, dames, mettez vos ceintures, on part pour un voyage où les terrains s’évaporent au rythme des plats servis à midi ! Un patriarche de 75 ans, père de six enfants, a décidé de faire un deal qui ferait pâlir d’envie n’importe quel estomac vide : échanger une parcelle estimée aujourd’hui à 25 millions de francs CFA contre… des repas au restaurant. Oui, vous avez bien lu. Tous les jours. À vie. Riz sauce graine, pâte de maïs, foutou, haricots, tout y passe. L’homme ne mange plus chez lui, il a externalisé la cuisine familiale !
Le lieu du crime gustatif ? Un petit restaurant de quartier à Allègléta. L’homme, visiblement très inspiré par la gastronomie locale, a déposé la convention de vente de sa parcelle directement chez la restauratrice, comme certains déposent leur CV à Pôle emploi. Sauf que lui, c’était pour un CDI gastronomique : Contrat à Durée Indéterminée… de Bouffe.
Mais attention, l’histoire prend une tournure épicée !
Car madame – la vraie propriétaire du ventre du vieux – n’était pas au courant du deal. C’est plusieurs mois plus tard, alors que son mari refusait obstinément de manger les ignames pilées à la maison en déclarant fièrement : « Je suis client VIP au restaurant, madame ! », qu’elle a flairé l’embrouille.
Et là, boum ! L’affaire est tombée comme une cuillère dans la sauce. La femme, outrée, a rassemblé ses six enfants (qui pensaient hériter d’une parcelle en or) pour partir en croisade contre le restaurant. Aujourd’hui, ils menacent de traîner les propriétaires devant la justice, pour « manipulation d’un vieillard amoureux du riz ».
Les avocats s’arrachent les cheveux : est-ce une vente ? Un troc ? Un buffet à volonté sponsorisé par la foncière ? Personne ne sait. Mais ce qui est sûr, c’est que le vieux, lui, continue de lécher ses doigts tous les midis, pendant que les siens se battent pour récupérer un terrain désormais… digéré.
En attendant le verdict, le restaurant a sorti un nouveau plat en son honneur : « Le Terrain Braisé. »
Morale de l’histoire :
Quand on dit que l’amour passe par l’estomac, certains le prennent vraiment au pied de la marmite.





