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Le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi a rendu son verdict dans une affaire qui a profondément choqué l’opinion publique. Le féticheur G. K. , accusé d’avoir violemment agressé deux femmes le jeudi 15 mai dernier à Godomey Yolomahouton, a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires.
Les faits sont d’une gravité particulière. L’agression a entraîné de lourdes conséquences pour les victimes, selon les résultats de l’échographie réalisée après les faits.
Interpellé peu après les événements, le mis en cause avait été placé en garde à vue au commissariat de Godomey, avant d’être présenté une première fois devant le procureur le lundi 26 mai. Le dossier avait ensuite été renvoyé au mercredi 28 mai, mais ce n’est qu’hier mardi 3 juin 2025 qu’il a finalement été entendu par le tribunal.
Au terme de l’audience, le féticheur a été condamné à 12 mois d’emprisonnement assortis de sursis, et devra verser une amende de 1 200 000 francs CFA. Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
L’Institut National de la Femme (INF), présent au procès par le biais d’un avocat mandaté, a joué un rôle déterminant dans ce dossier. L’institution, saluée pour sa réactivité, a manifesté ainsi l’urgence de protéger les femmes en situation de vulnérabilité, en particulier les femmes , et de sanctionner sévèrement les auteurs de violences.
Cette affaire remet une fois encore en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de prévention et de protection contre les violences faites aux femmes. Il est impératif que la société dans son ensemble se mobilise pour que de tels actes ne se reproduisent plus. Espérons que le condamné saisisse cette occasion pour se repentir et, pourquoi pas, devenir un vecteur de changement positif dans son entourage.
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