Ce vendredi 12 décembre 2025, l’opposant politique béninois Candide Azannaï a été placé en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire, situés à la BEF (Brigade économique et financière) à Cotonou, à l’issue d’une longue séance d’audition en présence de son avocat.
L’interpellation, survenue en milieu de matinée devant le siège de son parti Restaurer l’Espoir, intervient dans un contexte politique particulièrement tendu au Bénin, à peine cinq jours après une tentative de coup d’État déjouée le 7 décembre dernier.
Selon les premiers éléments disponibles, des faits présumés de « complot contre l’autorité de l’État » et « incitation à la rébellion » lui seraient notamment reprochés, en lien avec certaines de ses publications récentes sur les réseaux sociaux, jugées susceptibles d’exacerber le climat déjà fragile après les événements récents. Ces accusations n’ont pas encore été confirmées de manière officielle par les autorités judiciaires.
Ancien ministre délégué chargé de la Défense nationale et figure de l’opposition, Candide Azannaï s’était fait connaître ces dernières semaines par ses prises de position critiques contre le pouvoir en place et par sa participation à des démarches politiques visant à défendre ce qu’il appelle la Résistance nationale.
Son avocat et des membres de son entourage ont demandé la transparence sur les motifs exacts de cette garde à vue, tandis que les autorités restent pour l’instant discrètes sur les détails de l’enquête. Des développements sont attendus dans les prochaines heures, notamment sur la suite de la procédure judiciaire à son encontre.





