À l’approche de l’échéance présidentielle de 2026, les déclarations de fond prennent de plus en plus de poids dans le débat public. Parmi les voix qui montent, celle de Daniel Edah, candidat déclaré à la magistrature suprême et prétendant à l’investiture du parti Les Démocrates, se distingue par un appel fort à l’apaisement et à la réconciliation nationale.
Sur sa page Facebook, le leader politique a partagé ce message profond : « Le pardon n’est ni un luxe ni une faveur faite à la personne pardonnée. Choisissons l’esprit de pardon pour notre bien. »
Une phrase lourde de sens, à l’heure où le Bénin s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire démocratique. Dans un climat politique parfois tendu, cette déclaration sonne comme un appel à la responsabilité collective, au-dessus des rancunes personnelles ou partisanes.
Le pardon : une nécessité pour reconstruire ensemble
En plaçant le pardon au cœur de son message, Daniel Edah invite ses compatriotes à dépasser les blessures du passé, à regarder vers l’avenir avec sérénité et lucidité. Son discours, loin de tout calcul électoraliste, s’inscrit dans une vision humaniste et réconciliatrice de la politique.
Pour lui, le pardon n’est pas un signe de faiblesse, mais une force morale et une attitude de construction nationale. Il ne s’agit pas de nier les injustices vécues, ni d’oublier les défis rencontrés, mais de choisir consciemment de ne pas rester prisonnier du passé, afin de construire un avenir commun plus apaisé et plus juste.
Un positionnement clair au sein des Démocrates
En tant que candidat à la candidature du parti Les Démocrates, Daniel Edah semble ainsi tracer sa voie : celle d’un homme de paix, de foi et de principes. Il se positionne comme un rassembleur, capable de panser les blessures, de dépasser les clivages et d’offrir au Bénin un leadership centré sur l’unité nationale, la justice sociale et la crainte de Dieu.
Alors que le parti tiendra un congrès décisif le 11 octobre prochain pour désigner son candidat officiel, ce type de message pourrait peser dans la balance. Car aujourd’hui plus que jamais, le Bénin a besoin d’un leadership pacifique, à même de répondre aux attentes profondes du peuple : la stabilité, la réconciliation, et le développement partagé.
Un message qui dépasse les partis
Au-delà des clivages politiques, l’appel de Daniel Edah résonne comme une invitation adressée à toute la classe politique et à chaque citoyen. Dans un pays en pleine mutation, où les frustrations peuvent rapidement se transformer en crispations, le pardon apparaît comme un acte de lucidité et de maturité politique.
En ces temps de choix décisifs, il nous rappelle que la grandeur d’un peuple réside dans sa capacité à guérir ensemble, à avancer ensemble — sans haine, sans revanche, mais avec espoir et détermination.

 
			


 
                                
                             
 
		 
		 
		 
		 
		
 
		 
		 
		 
		