Alors que le parti Les Démocrates s’apprête à désigner son candidat à la présidentielle de 2026, l’attention nationale est braquée sur le congrès décisif du 11 octobre prochain. À ce tournant crucial pour l’avenir démocratique du Bénin, l’heure n’est plus aux ressentiments, mais à la responsabilité politique.
Le président du parti, l’ancien chef de l’État Boni Yayi, homme d’expérience a une lourde tâche : préserver la paix et l’unité nationale en orientant son parti vers un choix porteur d’espoir, et non de règlements de comptes.
Car le Bénin de 2026 ne peut se permettre un retour à des tensions inutiles. Le pays a connu des réformes profondes sous le régime du président Patrice Talon. Si ces réformes ont suscité des critiques, parfois douloureuses, notamment dans les rangs de l’opposition, elles ne doivent pas aujourd’hui devenir des munitions pour alimenter une candidature de la vengeance.
Un candidat qui a souffert personnellement du système peut difficilement gouverner avec le recul nécessaire, surtout dans un contexte où les rancœurs sont encore vives. Le Bénin a besoin d’un homme d’État, pas d’un homme de colère.
En cela, le parti Les Démocrates gagnerait à s’inspirer du modèle offert par le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Ce dernier, fort de son expérience politique, a su faire un choix de consensus, apaisé et rassembleur, loin des querelles partisanes. Un choix salué pour sa maturité, et qui met l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des ambitions individuelles.
Le prochain candidat des Démocrates devrait répondre à ces mêmes exigences :
➡️ un homme intègre,
➡️ loyal,
➡️ craignant Dieu,
➡️ attaché à l’unité nationale,
➡️ et engagé à servir sans esprit de revanche.
Le Bénin a besoin de paix. Et la paix, comme le rappelait l’ancien président Houphouët-Boigny, n’est pas un vain mot, mais un comportement. Elle commence dans les actes que posent nos leaders, dans les choix qu’ils opèrent, dans les discours qu’ils tiennent.
C’est pourquoi, en cette période décisive, le président Boni Yayi est appelé à faire œuvre de sage, en canalisant les énergies de son parti vers un avenir constructif. Le peuple béninois attend des Démocrates un signal fort : celui d’un engagement sincère pour la paix, la stabilité et le développement.
Le 11 octobre, que le choix des Démocrates soit celui d’un bâtisseur, et non d’un vengeur. Le Bénin le mérite.





