Militante de la première heure, actrice du développement local et figure montante de la scène politique béninoise, Sandrine Noïa Kiando incarne avec force l’émergence d’une nouvelle génération de femmes engagées. De Cotiakou à Cotonou, son parcours est tissé de résilience, d’initiatives concrètes et d’un engagement constant en faveur des populations, notamment des femmes. Positionnée comme femme jocker de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) pour les législatives de 2026, elle s’impose aujourd’hui comme l’une des voix les plus en vue du Nord-Ouest béninois.
Une jeunesse façonnée par l’engagement
Née le 18 septembre 1988 à Cotonou, Sandrine Noïa Kiando est communicante de formation, titulaire d’un Master 2 en Communication et Relations Publiques. Mère de deux enfants, elle est originaire de Cotiakou, dans la commune de Tanguiéta, où elle occupe une place particulière en tant que 4ᵉ d’une fratrie de six enfants.
Son engagement politique démarre très tôt : à seulement 16 ans, elle rejoint les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), sous l’impulsion de son mentor, l’ancien Président Boni Yayi. À 25 ans, elle fait déjà parler d’elle en se présentant aux élections municipales à Cotonou, une audace qui témoigne de sa détermination précoce.
Entre militantisme et développement communautaire
Fondatrice de l’ONG Bika, Sandrine Noïa Kiando œuvre activement pour la scolarisation des jeunes filles en milieu rural. En 2016, elle rejoint la mouvance présidentielle autour du Président Patrice Talon, marquant son retour dans sa région natale. Là, elle s’investit dans le développement économique local en créant un centre touristique à Tanguiéta, en phase avec la politique de valorisation du tourisme dans le parc de la Pendjari.
Surnommée « l’Amazone de la Pendjari », elle s’impose comme une figure influente de la jeunesse. Vice-présidente des jeunes de Tanguiéta et promotrice du Marathon de la Pendjari, elle mobilise les énergies autour d’initiatives de solidarité, de sport et de cohésion communautaire. Sandrine porte haut la voix de Cotiakou, son village natal, dont elle est devenue l’ambassadrice la plus active.
Un engagement politique affirmé
En 2023, elle se présente aux élections législatives dans la 3ᵉ circonscription électorale sous les couleurs de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR). Bien que le parti ne remporte pas ce scrutin, son militantisme est salué pour sa constance et sa proximité avec les populations.
Février 2025 marque un tournant douloureux dans son parcours : le décès brutal de son allié politique et frère de combat, le ministre Yves Kouaro Chabi. Une perte qui plonge la nation dans l’émotion et laisse l’Amazone de la Pendjari profondément éprouvée. Mais fidèle à son tempérament, elle se relève, déterminée à poursuivre l’œuvre de celui qui a tant compté dans son engagement.
L’émergence d’une femme jocker
Après cette épreuve, Sandrine Noïa Kiando intensifie ses actions sociales sur le terrain, multipliant les initiatives en faveur des femmes, des jeunes et des communautés rurales. Son dévouement est reconnu par son parti : en 2026, l’UPR la positionne comme femme jocker dans la 3ᵉ circonscription électorale, conformément aux réformes favorisant la représentativité féminine.
Sa notoriété dépasse par ailleurs les frontières du Bénin. En 2023, elle rejoint la Côte d’Ivoire où elle intègre la cellule de communication du président de l’Assemblée nationale, Maire de Yopougon, une expérience qui renforce son expertise politique et institutionnelle.
Une députée en devenir
Sandrine Noïa Kiando, c’est l’incarnation du courage, de la résilience et de la détermination. À travers ses actions et son engagement de terrain, elle représente une nouvelle vague de femmes prêtes à bouleverser les codes, à défendre les sans-voix et à porter haut les valeurs républicaines.
À l’aube des législatives de 2026, son nom s’impose comme celui d’une future députée en devenir, entièrement dévouée au service de la nation.





