Suite aux récentes révélations du parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) concernant une supposée falsification de procurations en prévision des élections communales de 2026, Les Démocrates, parti d’opposition, ont rapidement réagi par la voix de leur Secrétaire national à la communication, Dr Guy Dossou Mitokpè. Ce dernier a exprimé sa surprise face à l’implication de la Criet, qu’il considère comme une institution s’occupant principalement de dossiers de nature criminelle, dans une affaire qu’il qualifie de strictement administrative.
Dr Mitokpè a souligné que Les Démocrates se posent en gardiens du respect des lois et des procédures établies. « Nous ne saurions falsifier des documents dans un tel processus. Nous sommes des légalistes et faisons tout pour rester dans le cadre de la loi », a-t-il déclaré fermement. Cette perspective met en avant une volonté affichée de transparence et de légitimité au sein du parti.
L’intervention de la Criet, selon lui, « mérite des réflexions profondes ». Il indique également que Les Démocrates entretiennent un dialogue constant avec la Direction générale des impôts (DGI) pour clarifier les circonstances entourant cette affaire. « Un mandataire a été dépêché sur les instructions du DGI pour retirer les documents en question », a-t-il précisé, soulignant la bonne foi du parti.
Lors d’une intervention sur une station de radio, le porte-parole du parti a confirmé que les deux individus interpellés sont bien membres de Les Démocrates tout en affirmant que le parti « ne se reconnaît pas dans les faits qui leur sont reprochés ». Le parti a également annoncé son intention de suivre de près l’évolution de ce dossier, témoignant ainsi de son engagement à défendre son honorabilité.
Cette situation survient dans un contexte politique déjà tendu, à quelques mois des élections communales de 2026, et pourrait exacerber les tensions entre les différentes formations politiques. Les Démocrates, en maintenant leur ligne de conduite axée sur la légalité et la transparence, tentent d’anticiper les implications que cette affaire pourrait avoir à l’approche du scrutin.





