Face à une situation sociale alarmante qui mettait en péril l’avenir immédiat de nombreux enfants, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) vient de poser un acte fort. Des centaines d’élèves âgés de moins de 13 ans, en situation scolaire mais dépourvus de fiche ou d’acte de naissance, étaient renvoyés des classes depuis le début de la rentrée 2025-2026. Certains, livrés à eux-mêmes, erraient dans les rues, incapables de poursuivre leurs études ou d’espérer composer l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) 2026.
Consciente du drame humain en cours, l’ANIP, dirigée par Aristide Guy Adjinacou Gnahoui, a enclenché une procédure exceptionnelle : un enrôlement dérogatoire au profit des enfants concernés, afin de leur établir rapidement des actes de naissance sécurisés.
Une démarche sociale et responsable
Dans une correspondance adressée ce jour au ministre des Enseignements Maternel et Primaire, le Directeur général de l’ANIP sollicite l’organisation de sessions spéciales du RAVIP directement dans les écoles. L’objectif est clair :
repérer tous les enfants en situation irrégulière, les enrôler sur place, leur délivrer les documents officiels nécessaires pour être admis dans les salles de composition du CEP.
Cette décision, d’une grande portée sociale, apparaît comme un geste salvateur pour des enfants souvent issus de familles défavorisées, voire orphelines. Elle évite qu’un simple document administratif — dont l’absence n’est pas toujours imputable aux parents — ne vienne briser un parcours scolaire.
Une continuité humaniste à la tête de l’ANIP
En prenant cette initiative, Aristide Guy Adjinacou Gnahoui s’inscrit dans la lignée de son prédécesseur, le Professeur Cyrille Gougbédji, qui avait lui aussi marqué l’ANIP par une gestion humaine, attentive aux plus vulnérables.
Gnahoui apparaît, à son tour, comme ce « bon père de famille » capable de placer la protection de l’enfance au cœur de l’administration.
Il envoie ainsi un signal fort :
l’identification civile n’est pas un luxe, mais un droit fondamental, un socle pour l’accès à l’éducation et à la citoyenneté.
Le rôle discret mais déterminant du Président Patrice Talon
Derrière cette mesure exceptionnelle, plusieurs observateurs reconnaissent la marque du Président Patrice Talon, souvent qualifié d’« artisan silencieux » des grandes réformes sociales du pays.
Depuis plusieurs années, les questions d’identification, de protection sociale et d’inclusion scolaire figurent parmi les priorités du chef de l’État, même lorsqu’il n’apparaît pas en première ligne.
Cette opération dérogatoire s’inscrit justement dans cette vision :
un État moderne, efficace, mais profondément attentif aux fragilités de ses citoyens.
Un appel à l’action urgente
Le ministre des Enseignements Maternel et Primaire est invité à prendre, dans les plus brefs délais, les instructions nécessaires pour la mise en œuvre de ces sessions spéciales du RAVIP.
Car pendant que les procédures traînent, des enfants sont toujours hors des salles de classe, privés du droit élémentaire d’apprendre.
En activant cette mesure de dernière chance, l’ANIP lance un message clair :
aucun enfant ne doit être sacrifié pour un document administratif manquant.
Un acte qui protège, répare et reconstruit
En pensant à ces enfants au moment décisif de leur parcours, Aristide Guy Adjinacou Gnahoui contribue à reconstruire le droit civil de milliers de jeunes Béninois, leur ouvrant la porte du système éducatif et, par-delà, de leur avenir.
Cette décision garantit l’égalité des chances entre candidats, sécurise le bon déroulement des activités pédagogiques, et redonne espoir à des familles en détresse.





