Une opération d’envergure, menée conjointement le mercredi 5 novembre 2025, a porté un coup sévère aux réseaux de trafic de stupéfiants dans la zone dite Escorte, à Sèkandji, dans l’arrondissement d’Agblangandan. Réputé pour être un haut lieu du commerce illicite de produits psychotropes, ce secteur fait désormais l’objet d’un assainissement rigoureux sous la houlette de la hiérarchie policière.
Sous la coordination de la Direction départementale de la Police républicaine de l’Ouémé, un détachement du Peloton de surveillance et d’intervention (PSI), appuyé par des éléments des commissariats d’Agblangandan et d’Ekpè PK10, a mené une descente méthodique sur plusieurs points suspects. Le bilan de cette opération, aussi stratégique que musclée, est particulièrement éloquent.
Les forces de l’ordre ont mis la main sur cinquante boules de chanvre indien, pour un poids total estimé à 28,665 kg, ainsi que quatre-vingt-une boulettes du même produit. À cela s’ajoute une quantité importante de produits psychotropes dont la nature exacte sera déterminée après expertise par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et précurseurs (OCERTID).
Les enquêteurs ont également découvert et saisi le matériel logistique utilisé pour le conditionnement des stupéfiants : quarante-cinq briquets, plusieurs paquets de papiers d’emballage de diverses marques et quatre-vingt-six broyeurs.
Sur le plan financier, la recette journalière issue de ce trafic a été saisie : 88 500 FCFA et 98 100 naira, témoignant de l’ampleur des transactions illicites réalisées quotidiennement.
Au total, dix individus ont été interpellés. Ils seront déférés devant la justice pour répondre de leurs actes.
Par cette opération coup de poing, la Direction départementale de la Police républicaine de l’Ouémé entend marquer un tournant dans la lutte contre le trafic de drogues :
> « Aucun trafic illicite n’aura droit de cité dans le département »,
a déclaré un responsable sécuritaire, en guise d’avertissement ferme à l’endroit de tous ceux qui s’adonnent à ces activités criminelles.
Cette action s’inscrit dans la politique nationale de lutte contre la criminalité et la toxicomanie, un combat de longue haleine que les forces de sécurité entendent mener sans relâche pour garantir la tranquillité publique.





