À quelques mois de la présidentielle de 2026, Daniel Edah, candidat déjà déclaré à la magistrature suprême, a partagé un message fort sur un sujet fondamental : la diversité religieuse au Bénin. Dans une tribune empreinte de foi, de tolérance et de respect des institutions républicaines, il affirme sa vision d’une gouvernance inclusive, bâtie sur la transparence et la reconnaissance des identités spirituelles.

Intitulé « Le Bénin, terre de foi et de grande diversité religieuse », le texte de Daniel Edah met en lumière une richesse souvent sous-estimée dans le débat politique : la cohabitation pacifique des confessions religieuses au Bénin. « La diversité n’existe que parce qu’il y a des identités », écrit-il, soulignant que le respect mutuel entre les religions constitue une ressource précieuse pour la cohésion nationale.

La foi personnelle, une transparence assumée

Né dans une famille où différentes croyances cohabitent, Daniel Edah revendique pleinement son attachement au christianisme. Mais loin de s’enfermer dans une logique identitaire, il considère cet ancrage comme une force au service du vivre-ensemble. « L’affichage de cette foi n’est pas un simple choix personnel : il s’inscrit dans le devoir de transparence que je m’impose vis-à-vis de mes compatriotes », affirme-t-il.

Dans une République laïque comme celle du Bénin, rappelle-t-il, le chef de l’État n’est pas le représentant d’un courant religieux, mais celui de l’ensemble des citoyens – croyants ou non. C’est pourquoi, selon lui, la transparence sur l’identité religieuse des dirigeants ne doit pas diviser, mais rassurer, à condition qu’elle s’accompagne d’un profond respect des autres convictions.

Promouvoir la diversité, un levier pour la paix et le tourisme

Daniel Edah voit dans la pluralité religieuse non seulement un gage de stabilité sociale, mais aussi un atout économique, notamment pour le développement du tourisme. « Cette richesse singulière, nous devons la préserver et la promouvoir, notamment pour renforcer l’attractivité touristique de la destination Bénin », suggère-t-il.

Alors que plusieurs pays font face à des tensions interreligieuses, le Bénin, de son côté, donne l’exemple d’un pays où la tolérance n’est pas un simple mot, mais une réalité vécue au quotidien. Edah appelle à ne pas considérer cette paix comme acquise, mais à la consolider à travers l’éducation, la gouvernance et la reconnaissance de toutes les sensibilités spirituelles.

Un message d’unité pour un Bénin en plein essor

Dans une tonalité résolument optimiste, Daniel Edah conclut son message par un appel à l’unité et à l’engagement collectif : « Ensemble, nous le ferons, et il fera beau ! » Une formule qui illustre sa volonté de rassembler, au-delà des clivages religieux ou politiques, pour construire un Bénin « économiquement prospère et socialement stable, dans une Afrique bien intégrée et en plein essor ».

Alors que la course à la présidentielle s’annonce déjà disputée, cette prise de position sur la diversité religieuse pourrait bien marquer un tournant dans la campagne, en plaçant les valeurs de tolérance et de respect au cœur du projet politique de Daniel Edah.

Intégralité du message

Le Bénin, terre de foi et de grande diversité religieuse !

La diversité n’existe que parce qu’il y a des identités. Et c’est la capacité de chaque identité religieuse à s’exprimer, sans piétiner les droits des autres, qui constitue une richesse précieuse pour notre pays.

La plupart des Béninois croient en Dieu, en un être suprême invisible ou encore à travers les ancêtres. Et pourtant, nous vivons en harmonie et dans la paix, là où ailleurs cette diversité est souvent source de conflits. Cette richesse singulière, nous devons la préserver et la promouvoir, notamment pour renforcer l’attractivité touristique de la destination Bénin.

Dans notre République laïque, chaque citoyen, quelle que soit sa croyance, a le devoir de faire preuve de tolérance et de contribuer à la promotion de cette diversité religieuse qui fait la fierté du Bénin.

J’ai eu la grâce de naître dans une famille où cette diversité s’exprime pleinement. Cet environnement m’a préparé à vivre, respecter et valoriser la pluralité religieuse, tout en assumant sans complexe ma foi chrétienne.

L’affichage de cette foi n’est pas un simple choix personnel : il s’inscrit dans le devoir de transparence que je m’impose vis-à-vis de mes compatriotes.

En politique, chacun vient avec les armes de sa conviction pour mener le combat et rechercher la victoire, dans le seul but de répondre aux aspirations de tous les citoyens, au-delà de leurs croyances.

Le dirigeant du Bénin est donc au service non pas d’une seule religion, mais de tous les citoyens – croyants de toutes confessions comme non-croyants.

Nous avons le devoir d’être transparents sur notre identité religieuse et de respecter la liberté de chacun, conformément à la Constitution de notre pays. Cette transparence que je pratique dans ma vie personnelle sera le maître mot de la gouvernance inclusive que nous incarnerons.

C’est ce que je fais. C’est ce que je ferai, dans la vision d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable, dans une Afrique bien intégrée et en plein essor.

Ensemble, nous le ferons et il fera beau !

Daniel Edah