Depuis Washington, aux États-Unis, l’homme politique béninois Daniel Edah s’est de nouveau exprimé sur la situation politique nationale, en particulier sur la réforme du système partisan et le seuil de 20 % exigé pour la participation aux élections.
Pour lui, « lorsqu’on reconnaît qu’une solution proposée pour guérir une maladie est inopérante, il est illusoire de vouloir persévérer avec et de continuer à se tromper ». En d’autres termes, l’ancien candidat à la présidentielle estime qu’il est temps de tirer les leçons de l’échec du système partisan actuel.
« Si le géniteur même du système électoral reconnaît qu’aucun parti ne peut, à lui seul, réunir les 20 %, c’est bien la preuve que la réforme du système partisan a échoué », souligne Daniel Edah, qui invite les dirigeants politiques à faire preuve d’honnêteté et de responsabilité.
Il plaide pour une réorientation du cadre politique afin de corriger les erreurs observées et de préserver la vitalité démocratique du pays. À son avis, « demander aux partis de l’opposition de s’accorder avec les partis de la mouvance, quitte à ne pas respecter leurs convictions, revient à leur demander de renoncer à leur intégrité ».
Daniel Edah conclut en insistant sur la nécessité de replacer la morale et la droiture au cœur de la vie publique : « Il est temps que l’intégrité trouve sa place dans la politique béninoise. »





