Quittons un peu le terrain politique. En attendant que Yayi ne désigne son duo de candidats pour la présidentielle 2026, allons à Djidja où les habitants ont été réveillés dans la nuit du mardi à ce mercredi par une scène pour le moins surréaliste. Vers 3h12 du matin, un couple a vécu ce que l’on pourrait décrire comme un croisement entre un cauchemar, une initiation mystique ratée, et une mauvaise blague de l’univers.
Tout commence lorsque Mme A., paisiblement allongée dans son lit conjugal, sent une étrange présence qui lui chatouille l’épaule. Pensant à une moustique ou à son mari (qui a le sommeil tactile), elle ouvre un œil… et voit un énorme cafard tranquillement en train de faire son footing matinal sur l’oreiller.
Réflexe immédiat : elle attrape sa sandale (modèle « écrase-tout ») et s’apprête à pulvériser l’insecte impoli quand, au moment de l’impact… le cafard explose en une lumière étrange et devient subitement un être humain.
Et pas n’importe qui : le petit frère de son mari (Atavi) , M. K., 24 ans, étudiant et dormeur régulier de la chambre d’amis.
« J’ai failli crier Jésus en pyjama »
Sous le choc, Mme A. hurle : « FEUUUUU !!! Le feu de Dieu oooh ! »
Mais au lieu de fuir, le beau-frère métamorphosé, encore accroupi au pied du lit, la regarde droit dans les yeux et réplique doucement : « OZO OZO!!! »
Les deux se regardent. Le silence tombe. Puis chacun crie « feu » plus fort que l’autre, comme si un concours venait de commencer.
Pendant ce temps, le mari, monsieur P., dort d’un sommeil tellement profond qu’il aurait pu ignorer un concert de fanfares dans son oreille gauche. Ni les cris, ni les coups sur le lit, ni les invocations célestes n’ont eu raison de son hibernation. Jusqu’à présent, personne ne saurait expliquer ce sommeil de cimetière du mari.
Des voisins réveillés, mais pas le mari
Ce n’est qu’après 15 minutes d’agitation que Monsieur daigne se redresser en demandant, la voix pâteuse :
« Qui a laissé la lumière allumée et pourquoi mon petit frère est en slip dans notre chambre ? »
À ce moment-là, tout le quartier était déjà réveillé. Des voisins curieux, d’autres inquiets, certains prêts avec des balais au cas où le cafard aurait laissé des descendants.
Le suspect principal nie toute cafardisation
Interrogé par nos soins (après avoir enfilé un pantalon), le jeune homme affirme ne se souvenir de rien : « J’étais en train de dormir, chez moi. Je me suis réveillé ici, dans cette chambre, avec ma belle-sœur prête à me frapper avec une sandale comme si j’étais un criminel ! »
Une question persiste donc : le cafard était-il vraiment lui ? Était-ce une illusion ? Une sorcellerie de quartier ? Ou un délire provoqué par un mauvais plat de haricots ?
Enquête familiale en cours
La famille aurait convoqué une réunion d’urgence. Selon une tante proche du dossier : « Ce genre de chose, ce n’est pas normal. Il faut prier. Ou appeler quelqu’un. Ou les deux. »
En attendant, toute tentative de dormir les fenêtres ouvertes ou de laisser la lumière éteinte à Djidja a été suspendue jusqu’à nouvel ordre. Les cafards sont désormais regardés d’un autre œil… des fois qu’ils aient de la famille humaine.