Les deux militants du parti Les Démocrates (LD) arrêtés le 06 novembre 2025 dans le cadre de l’affaire des présumées fausses procurations ont été fixés sur leur sort. Ce lundi 24 novembre 2025, le tribunal a rendu son verdict : 24 mois de prison avec sursis et 500 000 francs CFA d’amende chacun. Ils étaient poursuivis pour « faux, usage de faux et fraude en matière électorale ».
Un dossier lié aux procurations pour quitus fiscaux
Les prévenus, tous deux responsables départementaux du parti Les Démocrates dans le Mono, avaient été interpellés après l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation supposée de fausses procurations. Celles-ci auraient servi au retrait de duplicatas de quitus fiscaux, un document obligatoire dans les dossiers de candidature aux élections communales.
Un verdict qui relance le débat sur l’intégrité électorale
Si la peine prononcée reste relativement clémente — un sursis qui leur évite l’incarcération immédiate —, elle n’en demeure pas moins lourde de conséquences sur le plan politique. L’affaire intervient à quelques mois des échéances électorales de 2026, dans un contexte où la transparence du processus électoral est au cœur des préoccupations.
Cette décision de justice devrait alimenter les débats autour de la régularité des procédures administratives liées aux candidatures, ainsi que des responsabilités des acteurs partisans dans le respect des règles.
Une affaire loin de s’éteindre
Selon plusieurs observateurs, le parti Les Démocrates pourrait réagir dans les jours à venir, la formation politique ayant déjà dénoncé, dans d’autres dossiers, ce qu’elle considère comme des « entraves » à la participation de ses militants. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a encore été publiée.
Cette condamnation marque une nouvelle étape dans une affaire qui met en lumière les tensions et les enjeux entourant la préparation des prochaines consultations électorales au Bénin.





