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L’ombre de la présidentielle de 2026 plane déjà sur le Bénin. Tandis que le parti d’opposition Les Démocrates, dirigé par l’ancien président Boni Yayi, s’affaire à désigner son duo candidat, une nouvelle entrée vient bouleverser l’échiquier politique : celle de Daniel Edah. Candidat déclaré et président du mouvement Nous le Ferons, il a officiellement adhéré au parti d’opposition ce jeudi 25 septembre 2025, à l’issue d’une audience tenue avec Boni Yayi.

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Un contexte d’enjeux majeurs

Le parti Les Démocrates se trouve à un carrefour décisif. La mouvance présidentielle a déjà désigné son candidat en la personne de Romuald Wadagni, obligeant l’opposition à se structurer rapidement si elle veut rester compétitive.

Avec les 28 députés désormais mobilisés, Les Démocrates remplissent la condition légale pour déposer un duo présidentiel à la CENA. Mais à l’interne, les tractations pour désigner le bon profil battent leur plein, entre équilibres régionaux, enjeux de popularité et vision stratégique.

C’est dans ce contexte chargé que Daniel Edah fait son entrée, et ce n’est pas une arrivée silencieuse : elle pourrait bien redistribuer les cartes.

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Edah, ce « David » venu à l’heure décisive

Dans l’histoire biblique, David n’était ni le plus âgé, ni le plus fort, ni le plus attendu. Pourtant, c’est lui que Dieu choisit, à la surprise générale. Oint dans l’ombre, il dut patienter, affronter les doutes, fuir la jalousie, jusqu’à affronter Goliath, armé non d’une armure, mais d’un courage pur et d’une foi solide.

À bien des égards, Daniel Edah incarne cette même figure. Depuis des années, il trace son chemin politique en dehors des circuits classiques, loin des compromis, mais avec constance. Ancien haut fonctionnaire, consultant international, porteur d’une vision ambitieuse, il a su construire un discours alternatif autour du développement, de la transparence et de la souveraineté.

Comme David, il arrive au moment où l’armée doute, où les soldats expérimentés hésitent, où le parti cherche encore son champion. Et comme David, il ne vient pas avec fracas, mais avec conviction.

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Pourquoi Daniel Edah peut incarner le « leader de taille » attendu

1. Une expérience stratégique
   Edah n’est pas un novice. Déjà candidat en 2016, il connaît les mécanismes électoraux et les réalités du terrain. Sa vision Bénin 2060 offre un cap structuré, loin des discours conjoncturels.
2. Une voix hors des circuits classiques
   Il n’est ni prisonnier d’un clan, ni issu d’un courant dominant au sein du parti. Cela lui donne une liberté de parole et un potentiel de rassemblement unique.
3. Un effet de levier politique
   Son adhésion renforce la légitimité des Démocrates comme force d’alternance. En élargissant l’audience du parti, il attire une nouvelle frange de l’électorat, en particulier les jeunes et la diaspora.
4. Une symbolique forte
   Comme David face à Goliath, Edah incarne la foi que l’impossible peut être vaincu, même quand les rapports de force semblent déséquilibrés. C’est un signal d’espoir pour l’opposition et pour tous ceux qui doutent de la sincérité de l’alternance.

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Mais un défi politique à relever

Rien n’est joué. Daniel Edah entre dans une maison déjà en mouvement. Il lui faudra :

Gagner la confiance des instances internes du parti,

Faire preuve de loyauté et d’esprit d’équipe,

Et convaincre que son arrivée n’est pas une manœuvre de dernière minute, mais l’expression d’un engagement profond.

Dans une course où les alliances se tissent, où les ambitions s’entrechoquent, sa posture devra être à la fois humble comme David et stratégique comme un bâtisseur d’unité.

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Le prophète qui arrive à l’heure juste

L’adhésion de Daniel Edah aux Démocrates est bien plus qu’un simple acte politique. Elle incarne l’image d’un prophète de dernière heure, qui ne revendique pas l’antériorité, mais porte la clé de l’avenir. Un homme dont l’arrivée pourrait catalyser les forces éparses de l’opposition et donner au parti de Boni Yayi le souffle nécessaire pour affronter 2026.

S’il est choisi comme porte-étendard, Edah pourrait devenir ce David moderne, capable non seulement de terrasser les géants du pouvoir, mais surtout de rétablir la foi d’un peuple en une démocratie apaisée, inclusive et ambitieuse.

Les impressions de Daniel Edah