Le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a officiellement lancé sa marche vers la présidentielle de 2026 ce dimanche, avec la présentation en grande pompe de son duo présidentiel : Paul HOUNKPÈ, candidat à la présidence, et Rock Judicaël HOUNWANOU, candidat à la vice-présidence. La cérémonie, tenue à Fidjrossè, a marqué un tournant décisif dans la dynamique interne du parti, rassemblant des centaines de militants et de sympathisants autour d’un mot d’ordre : l’unité pour la victoire.
Un soutien sans faille des femmes FCBE
En ouverture de la cérémonie, Isabelle AREKOHAN, représentante des femmes du parti, a exprimé une adhésion totale au choix du duo présidentiel.
« Nous sommes fières de vous. Nous n’avons pas été surprises du choix porté sur notre Secrétaire Exécutif National Paul HOUNKPÈ », a-t-elle déclaré, dans une intervention vibrante d’émotion et de détermination.





Elle a salué ce qu’elle appelle un « choix judicieux », saluant la maturité politique des instances décisionnelles du parti, et promettant l’engagement total des militantes pour accompagner la campagne. « Nous serons à vos côtés partout où besoin sera pour la victoire en 2026 », a-t-elle assuré.
Paul HOUNKPÈ : “Le Bénin a besoin d’un nouveau souffle”
Dans un discours fort, empreint de gravité et d’espérance, le candidat désigné à la présidentielle, Paul HOUNKPÈ, a décliné sa vision pour le Bénin de demain.
« Notre parti, la FCBE, n’est pas une formation politique comme les autres. Elle est née d’une vision : celle d’un Bénin réconcilié, prospère et gouverné dans la paix », a-t-il martelé d’emblée.






Il a rappelé les valeurs fondamentales défendues par le parti depuis sa création : la paix, le développement et la bonne gouvernance. Des valeurs que la FCBE, selon lui, a su porter haut, même durant les périodes les plus tumultueuses.
« Pendant près d’une décennie, nous avons choisi le chemin difficile de l’opposition, où s’éprouvent la fidélité aux idéaux et la résistance à l’adversité. Malgré les incompréhensions et les calomnies, notre flamme est demeurée vive », a-t-il déclaré.
Pas de fusion, mais des choix stratégiques
Sur la question des accords de gouvernance passés avec les partis de la mouvance, Paul HOUNKPÈ a tenu à clarifier :
« Il ne s’agit nullement d’une fusion ni d’un ralliement. Il s’agit d’un choix stratégique pour préserver la diversité démocratique et maintenir le dialogue républicain. »
Il a également salué la maturité des partenaires politiques, notamment du BR et de l’UP, pour avoir su préserver un climat de respect et de collaboration, sans effacer l’identité politique de la FCBE.
Une candidature de rassemblement et de réconciliation
Portant une vision de réparation et de cohésion nationale, le candidat a appelé à tourner la page des divisions :
« Aujourd’hui, nous avons appris, mûri et grandi. L’expérience de l’opposition nous a rendus plus lucides, plus forts. Elle nous a permis de comprendre les limites de notre gouvernance passée et d’élaborer des solutions plus humaines, plus durables, plus inclusives. »
Dans cette optique, Paul HOUNKPÈ a présenté sa candidature, aux côtés de Rock Judicaël HOUNWANOU, comme celle du dialogue, de la réconciliation et de la rigueur.
« Les blessures de la division doivent cicatriser. Les injustices doivent cesser. Les espoirs trahis doivent renaître », a-t-il déclaré, affirmant que l’heure était venue de transformer « la douleur en espérance, et l’espérance en victoire. »
Vers une campagne ambitieuse et inclusive
Avec cette cérémonie, le duo HOUNKPÈ – HOUNWANOU lance officiellement sa campagne, sous le sceau de la cohésion nationale. Le projet porté par les deux hommes se veut ambitieux, fondé sur des valeurs républicaines et une gouvernance tournée vers l’inclusion et le développement humain.
Le message est clair : la FCBE entend revenir au cœur du jeu politique avec une offre crédible, issue de l’expérience, de la résilience et du sens du devoir.
« Le pouvoir, à nos yeux, n’est pas une fin en soi,
00 mais un instrument au service du développement humain et du progrès partagé », a conclu Paul HOUNKPÈ, sous les acclamations de la foule.




