Tentative de coup d’État avortée: Ce que le Bénin a évité de justesse ( Chaque Béninois a désormais un rôle à jouer)

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Claude Dieudonné ADJIKPA est une figure emblématique de la presse écrite béninoise. Journaliste chevronné et promoteur du journal Palabre au Quotidien et du site d’information palabreauquotidien.bj,...
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Le dimanche 07 décembre 2025 restera dans les mémoires comme un jour de stupeur nationale. À l’aube, les Béninois ont découvert avec incrédulité des soldats en uniforme sur la télévision nationale annonçant la dissolution du gouvernement, la suspension de la Constitution et la destitution du président Patrice Talon. Une mise en scène brutale, inattendue, qui a plongé le pays dans un sentiment de consternation.

Heureusement, moins de douze heures plus tard, les forces républicaines ont repris le contrôle. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Seidou, a confirmé que la mutinerie — menée par un petit groupe se proclamant « Comité militaire pour la refondation » — avait été « mise en échec ».
Mais si le danger immédiat a été écarté, l’événement, lui, reste d’une gravité exceptionnelle. Il s’agit de la seconde tentative de coup d’État en moins de deux ans. Un signal d’alarme qui doit mobiliser toute la nation.

Les  dangers et implications  d’un coup d’État

Un effondrement économique assuré

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Chaque coup d’État déclenche la panique financière. Les investisseurs plient bagage, l’aide internationale se fige, les grands chantiers sont suspendus. Le climat de confiance s’écroule, les recettes de l’État chutent et les entreprises ferment.
Résultat : chômage, pauvreté, inflation et recul économique brutal. Ce qui a été construit en des décennies peut s’effondrer en quelques mois.

La dégradation des services publics

Un pouvoir militaire, par nature provisoire et centré sur sa propre survie, met la sécurité avant tout le reste. Les hôpitaux manquent de ressources, les écoles se dégradent, les infrastructures vieillissent.
C’est la qualité de vie des citoyens — surtout les plus vulnérables — qui en paie le prix fort.

L’étouffement des libertés et le règne de l’arbitraire

Un coup d’État, c’est la fin de la Constitution. La fermeture ou le contrôle des médias, les arrestations arbitraires, la répression de l’opposition, l’effacement de la justice indépendante.
La démocratie, pierre angulaire du modèle béninois depuis 1990, s’évapore alors en un instant.

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Risque de divisions, violences et exode humain

L’instabilité nourrit les tensions ethniques, régionales et sociales. Les violences augmentent, les insécurités s’installent, et de nombreuses familles fuient ou se dispersent.
Le tissu social, jusque-là solide, peut se fissurer dangereusement, laissant place à la peur et à la méfiance.

Un recul durable pour le développement et l’espoir

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Plans agricoles, réformes économiques, projets sociaux, infrastructures… tout s’arrête. Les jeunes perdent leurs perspectives, les familles perdent leurs repères, et le pays tout entier recule.
Un coup d’État, c’est une génération sacrifiée.

Se mobiliser pour que plus jamais cela ne se reproduise

Que deux putschs aient été tentés en moins de deux ans n’est pas anodin. Le Bénin n’est plus totalement à l’abri.
Mais la réaction rapide de l’État et la mobilisation citoyenne prouvent que la défense de la démocratie reste profondément ancrée dans les valeurs nationales.

Chaque Béninois a désormais un rôle à jouer :

défendre les institutions,

cultiver la paix et la tolérance,

refuser la violence comme moyen de changement,

encourager la transparence et la bonne gouvernance,

rester vigilant et informé.

Pour beaucoup, la prière demeure un levier moral essentiel. Prier pour la paix, pour la justice, pour l’unité. Prier pour que jamais l’ambition personnelle ou la soif de pouvoir ne plonge le pays dans le chaos.

Un appel à l’unité, à la vigilance et à la paix

Ce 7 décembre 2025, le Bénin a résisté. Ses institutions ont tenu. Mais cet épisode rappelle que la démocratie n’est jamais acquise.
Elle se protège, se renforce, se défend — chaque jour, par chaque citoyen.

Le Bénin ne veut plus jamais revivre une telle menace.
Et c’est ensemble — dans l’unité, la responsabilité, la fraternité et, pour beaucoup, dans la prière — que les Béninois pourront préserver la dignité, la stabilité et l’avenir de leur nation.

LA UNE DU JOUR

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Claude Dieudonné ADJIKPA est une figure emblématique de la presse écrite béninoise. Journaliste chevronné et promoteur du journal Palabre au Quotidien et du site d’information palabreauquotidien.bj, il s’impose comme une voix respectée dans le paysage médiatique national. Doté d’une passion inébranlable pour le journalisme, il fait ses premiers pas au journal Le Béninois, puis Le Béninois Libéré, où il se distingue rapidement par la rigueur de ses analyses et la pertinence de ses contributions aux débats sociopolitiques. Son parcours, marqué par le sérieux et la constance, lui vaut l’estime de ses pairs et du grand public. Visionnaire, Claude Dieudonné ADJIKPA fonde Palabre au Quotidien avec l’ambition claire de rapprocher l’actualité des citoyens. À travers ses publications variées, allant de la politique aux faits de société en passant par le sport, il contribue à éclairer l’opinion publique tout en défendant les valeurs fondamentales de la liberté de la presse. Reconnu pour son intégrité, son professionnalisme et son engagement indéfectible envers l'information juste et accessible, il s’affirme aujourd’hui comme l’un des piliers du journalisme béninois contemporain.