Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé que l’État d’Israël et le Hamas avaient donné leur accord à la première phase de son plan de paix pour Gaza. Selon lui, cela signifie que « tous les otages seront libérés très prochainement » et qu’Israël procédera à un retrait de ses troupes jusqu’à la ligne convenue — des « premières étapes vers une paix solide, durable et éternelle ».

Promesses et confirmations officielles

Donald Trump a salué cet accord comme un tournant majeur, insistant sur la libération prochaine des otages et le retrait partiel des forces israéliennes. Le Qatar, médiateur clé dans ces négociations, a confirmé la conclusion d’un accord sur les modalités d’application du cessez-le-feu.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré, ce 9 octobre au matin, que tous les otages seraient ramenés chez eux, et que son gouvernement validerait l’accord. Le Hamas s’est également félicité de ce compromis, évoquant « la fin de la guerre à Gaza » et appelant Donald Trump et les garants à faire respecter intégralement l’accord par Israël.

L’ONU, par la voix de son Secrétaire général, a appelé toutes les parties à respecter « pleinement » cet accord.

Ce que contient la première phase — et les défis à venir

L’accord initial prévoit principalement :

1. La libération de tous les otages — vivants ou décédés — dans un délai proche.
2. Le retrait partiel des troupes israéliennes vers une ligne définie, en signe de désescalade.
3. La suspension des hostilités, en lien avec la mise en œuvre des mesures convenues.

Cependant, plusieurs zones d’ombre subsistent :

Le calendrier précis du retrait militaire et les conditions associées restent à préciser.

Le rôle futur du Hamas dans la gouvernance de Gaza demeure une question délicate. Tandis que Trump propose une transition vers une autorité palestinienne technocratique excluant le Hamas, ce dernier revendique un rôle dans l’avenir de la région.

Le plan de paix complet devrait se déployer en plusieurs phases, nécessitant des négociations continues.

Le scepticisme est encore très présent, tant chez la communauté internationale que chez les populations directement concernées, quant à la mise en œuvre effective des engagements pris.

Réactions et enjeux

L’annonce de Trump a suscité un certain espoir diplomatique, après deux ans de conflit violent entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Toutefois, les critiques rappellent qu’il ne s’agit que d’une première étape — de nombreux défis restent à relever pour garantir la crédibilité et la durabilité de cet accord.

Parmi ces défis :

Vérifier l’engagement réel d’Israël quant au retrait de ses troupes.

S’assurer de la libération rapide et sécurisée des otages.

Négocier la gouvernance future de Gaza, la sécurité, le possible désarmement du Hamas, et le rôle du mouvement islamiste.

Maintenir la stabilité sans retomber dans la violence, malgré les pressions internes et les extrémismes des deux camps.

La validation de cette première phase entre Israël et le Hamas, sous l’égide des médiations américaine et qatarie, offre une lueur d’espoir dans un conflit meurtrier. Pourtant, le chemin vers une paix durable reste semé d’embûches. Les jours à venir seront décisifs pour voir si ces promesses se traduiront en actes concrets — ou resteront lettres mortes.