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Protection de l’environnement au Bénin: Dr Jean DOSSOUMOU salue les efforts du gouvernement Talon

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Sur la question environnementale au Bénin, beaucoup d’efforts ont été fournis par le gouvernement du président Patrice Talon, selon Dr  Jean DOSSOUMOU. Mais tant qu’il reste à faire, c’est que rien n’est encore fait. C’est pourquoi le spécialiste lmtrouve que beaucoup de  défis restent à relever. Sur la gestion des questions d’inondations par exemple, Dr Jean DOSSOUMOU estime que le gouvernement doit continuer à doter les  villes de plans directeurs d’assainissement des eaux pluviales qui consistent à délimiter les bassins versants qui constituent la ville et à projeter sur ces bassins versants des ouvrages d’assainissement pour maîtriser l’eau de ruissellement et permettre à la population devivre dans un cadre de vie sain.  Il

y a des villes secondaires qui sont aussi touchées par des projets d’assainissement
dont le dernier est le Plan d’Assainissement
Pluvial des Villes Secondaires (PAPVS). Il
y a la phase 1 qui a déjà commencé et la
phase 2, déjà activée et dont les activités
vont démarrer très bientôt. Il est question
d’élargir tout ça à l’échelle de toutes les
villes, principales et secondaires du Bénin,
de les doter du plan directeur d’assainis
sement des zones pluviales et également
horaires d’assainissement dont les collec
teurs primaires, secondaires, les caniveaux,
etc et aménager les exutoires. Jean DOSSOUMOU propose à l’État d’ amener les communes
dans les plans de lotissement à délimiter les zones inconstructibles qui sont des
zones d’écoulement naturel de l’eau, des
bas-fonds où l’homme ne doit pas s’installer. Mais avec la pression foncière en
milieu urbain, l’urbanisation galopante et
anarchique d’ailleurs de nos villes, il arrive
que les populations commencent à s’installer dans le canal d’écoulement des eaux
pluviales et aussi dans les bas-fonds. Donc,
il est question, même si les communes n’ont
pas encore les ressources financières pour
faire face à la mise en place des ouvrages
d’assainissement, elles peuvent déjà délimiter les zones inconstructibles. l’État peut
les accompagner. C’est-à-dire on peut initier carrément un projet pour la délimitation des zones inconstructibles dans toutes
les villes du Bénin,
tout au moins les chefs-lieux de commune
et aller vers les agglomérations urbaines spécifiques qui se développent dans la commune d’Aplahoué, par exemple l’agglomération d’Azovè qui se distinguee et qui peut aussi bénéficier de telles interventions. Cela étant, en milieu rural, c’est le débordement des cours d’eau. Le Bénin est arrosé par plusieurs cours d’eau dont l’Ouémé qui fait des dégâts depuis Bétérou jusqu’à la vallée de l’Ouémé. Donc, toutesles populations situées le long de ce cours d’eau, par exemple, doivent être suffisamment informées sur la montée des eaux.Des lois sont votées mais à peine on constate leur mise en application. La loi sur l’usage dusachet plastique, la loi N° 2o17-27 DU l8

DECEMBRE 2017 où l’article 04 inter
dit de fumer en plein air et bien d’autres. Par rapport à  loi sur l’usage des sachets plas
tiques votée et promulguée, Dr Jean DOSSOUMOU affirme que le bilan est mitigé. La création des espaces verts en milieu
urbain, améliorer le poumon vert. Il y a des
initiatives qui sont prises en périphérie de
Cotonou ; à Cotonou, il y a des espaces verts,
bone à travers le verdissement du pays.

<< L’un des défis est d’amener le Bénin à atteindre un niveau de séquestration de carbone à travers le verdissement du pays…>> a-t-il insisté. Depuis l’avènement du Président Talon au pouvoir, Dr Jean. DOSSOUMOU a signale que plusieurs actions qui visent la

protection de l’environnement sont entre
prises, à telle enseigne qu’il déclare que le  secteur de l’environnement au Bénin se porte à merveille parce que depuis
2016, il est constaté l’amélioration de la
gouvernance en matière de sauvetage environnemental et social au Bénin. <<Le secteur
de l’environnement est tellement vaste que
si on ne le circonscrit pas, on risque d’être
global>> a-t-il affirmé. Pour lui, la gouvernance s’est améliorée
parce que l’État a initié beaucoup d’investissements et il faut dire qu’au Bénin, désormais, chaque projet ou chaque investissement initié sont soumis aux instruments de
sauvegarde c’est-à-dire que les projets sont
soumis aux études d’impact environnemen
tal et social qui conduit à l’obtention auprès
du Ministère du Cadre de Vie du certificat
de conformité environnementale et sociale
assorti des activités contenues dans le plan
de gestion environnemental et social. Dans
la mise en œuvre des travaux sur le terrain,
les activités prévues par les experts dans le
Plan de Gestion Environnemental et Social
(PGES) sont mises en œuvre par l’entre
prise. L’injonction lui est faite à travers son
contrat notamment la partie qu’on appelle
le cahier des clauses environnementales et
sociales qui l’oblige à prendre en compte
toutes les activités prévues dans le PGES.
Il faut dire qu’aujourd’hui, les experts béninois sont très cotés à l’international en
matière de sauvegarde environnementale
et sociale…. << nous faisons un travail
très pointu en termes d’analyse des impacts
des activités projetées dans chaque projet>> dixit Jean DOSSOUMOU . Cette analyse permet d’aboutir à des
mesures d’atténuation des impacts négatifs. Selon Dr Jean DOSSOUMOU, la loi donne une prérogative à l’Agence Béninoise
pour l’Environnement (ABE) pour le suivi
des activités. Et aujourd’hui, c’est une
trivialité que l’ABE envoie sur le terrain des
experts pour faire l’inspection de la mise en
œuvre du PGES sur les chantiers en cours
d’exécution partout au Bénin, selon lui. Dr Jean DOSSOUMOU fin connaisseur du domaine de l’environnement salue les efforts du gouvernement du Président Patrice Talon.

 

 

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