Après le décès tragique de l’artiste béninois de musique urbaine Éric Romain Hindédji, connu sous le nom de Praouda, survenu dans la nuit du 26 décembre dernier, sa famille et ses proches se préparent à lui rendre un dernier hommage. Selon les déclarations de son manager, Arafat Manadja, l’inhumation de Praouda est fixée au 8 février 2025.
Les circonstances entourant sa mort ont suscité de vives controverses. Sa femme, Merveille Acatcha, a été accusée d’avoir défoncé la porte de leur maison et vidé la chambre de l’artiste peu après son décès. De plus, des rumeurs ont circulé à propos d’un prétendu acte de violence à l’encontre de Praouda, ce que Merveille a formellement démenti. Face à ces allégations, elle a demandé une autopsie pour faire la lumière sur les causes de la mort. Cette situation a conduit à l’annulation de la date initialement prévue pour l’enterrement, qui était le 16 janvier.
Cependant, un apaisement semble être intervenu entre Merveille Acatcha et la famille de son défunt époux. Les deux parties ont finalement convenu de ne pas procéder à l’autopsie, préférant se concentrer sur un adieu digne à l’artiste.
C’est donc le 8 février que Praouda sera conduit dans sa dernière demeure, et ce, entouré de l’affection de ses proches, de ses fans et de la communauté artistique béninoise. Un au revoir qui s’annonce émouvant et chargé d’émotion pour célébrer la vie et l’héritage musical de cet artiste qui a su marquer les esprits. Un artiste ne meurt jamais, Praouda n’est pas mort, car les Béninois continueront toujours de fredonner Atin wè a do Mia, Foudji é djè et surtout le dernier son que l’artiste n’a pas pu lancer avant de répondre à l’appel divin. Que la terre lui soit légère !
