Attaques contre le candidat déclaré dès l’appel à candidatures du parti LD : La pierre rejetée par les bâtisseurs est en passe de devenir la pierre d’angle

Claude Dieudonné ADJIKPA
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Alors que le parti Les Démocrates (LD) poursuit le processus de désignation de son duo présidentiel pour la présidentielle de 2026, un nom continue de susciter débats, critiques et divisions internes : celui de Daniel Edah. Officiellement candidat depuis plusieurs mois, il est présenté par certains comme hors-jeu, invoquant des critères d’ancienneté militante et d’implantation locale. Mais une lecture rigoureuse et équitable des faits montre au contraire que Daniel Edah remplit bel et bien ces critères, dès lors qu’on les interprète dans leur esprit, et non dans une logique d’exclusion politique.

I. Une lecture biaisée et restrictive des critères d’éligibilité au profit d’un rejet politique déguisé

  1. L’adhésion récente n’est pas un obstacle si l’engagement est sincère et fort

Il est exact que Daniel Edah a officiellement adhéré au LD le 25 septembre 2025, soit trois jours avant le lancement de l’appel à candidatures. Mais le règlement du parti parle d’« adhésion active », sans fixer une ancienneté chiffrée. Il s’agit donc moins d’une question de date que de l’engagement réel, de la loyauté démontrée, et de la contribution immédiate au rayonnement du parti.

Et sur ce point, il est difficile de nier la mobilisation rapide, claire et efficace de Daniel Edah pour donner de la visibilité au LD sur le plan national. Très vite après son adhésion, il a affiché son appartenance, sa vision politique en phase avec les valeurs du parti, et a entraîné derrière lui une dynamique que peu de nouveaux venus peuvent revendiquer.

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En outre, son engagement de longue date au sein du mouvement « Nous le ferons », centré sur la démocratie, la participation citoyenne et la souveraineté nationale, s’inscrit dans la droite ligne des idéaux du LD. Ce passé politique, bien que formellement extérieur au parti, témoigne d’une fidélité de fond à ses principes.❝ Reprocher à Daniel Edah de ne pas avoir été membre fondateur, c’est ignorer que certains leaders historiques du LD eux-mêmes n’y ont pas toujours milité depuis le début. ❞

  1. Sur l’implantation locale : une approche technocratique qui nie le capital populaire réel

Il est également avancé que Daniel Edah ne dirigerait aucune cellule locale du LD, et n’aurait coordonné aucune campagne au nom du parti. Mais cette vision purement structurelle de l’implantation est dépassée dans le contexte politique actuel.

D’une part, Daniel Edah dispose d’un capital populaire considérable, bâti notamment depuis sa candidature à la présidentielle de 2016, qui lui a permis de tisser un réseau national réel et actif, réparti sur plusieurs régions du pays. Ce soutien, bien qu’ayant pris naissance hors des structures traditionnelles du LD, est aujourd’hui un atout pour le parti.

D’autre part, l’ancrage territorial ne peut plus être évalué uniquement à l’aune des bureaux de section ou des feuilles de présence aux réunions locales. Le leadership moderne, c’est aussi la capacité à fédérer en dehors des carcans partisans, à parler directement à la jeunesse, aux indépendants, aux abstentionnistes, à ceux qui se sentent exclus du système. ❝ L’implantation ne peut plus être réduite à la gestion de comités locaux, surtout dans un contexte où les jeunes et les indépendants cherchent des alternatives crédibles aux appareils usés. ❞
II. Ce qui dérange : une audace qui bouscule l’ordre établi – un « David » face à un Goliath politique

  1. Une déclaration précoce, assumée et courageuse

Contrairement à de nombreux leaders de l’opposition restés dans l’attente des grands arbitrages partisans, Daniel Edah a été le premier à déclarer publiquement sa candidature à l’élection présidentielle de 2026. Ce geste a été perçu par certains comme une provocation. En réalité, il a brisé un tabou, rouvert l’espace public, et offert une lueur de clarté dans une opposition longtemps figée. ❝ Son audace a été perçue comme une provocation par certains, mais pour beaucoup, elle incarne une forme de leadership prophétique – semblable à celle du roi David dans la Bible, choisi et oint avant même d’avoir une armée derrière lui. ❞

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Daniel Edah dérange non pas parce qu’il ne remplit pas les critères, mais parce qu’il a osé se positionner sans attendre l’aval des cercles établis. Cette liberté de ton et d’action, dans un environnement politique souvent verrouillé, bouscule les habitudes et provoque des crispations chez ceux qui veulent que les choses restent entre initiés.

  1. Une exclusion politique maquillée en conformité réglementaire

Les arguments techniques avancés pour écarter Daniel Edah masquent en réalité une gêne politique plus profonde : il n’appartient pas au sérail. Il ne doit pas être exclu pour ce qu’il est, mais bien pour ce qu’il représente : un vent de renouveau, un changement de culture politique, une figure indépendante dans un système partisan étouffé.

Et c’est précisément ce que beaucoup d’électeurs attendent aujourd’hui : des visages nouveaux, des parcours atypiques, et des leaders portés par une vision plus que par une étiquette.
❝ Loin d’être une faiblesse, son profil hybride – entre indépendance, engagement national, et foi dans le destin collectif – reflète une autre manière de faire de la politique. Celle que beaucoup de jeunes, d’intellectuels, et de citoyens en rupture avec les anciens partis appellent de leurs vœux. ❞

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Une exclusion injustifiée et contre-productive

Contrairement aux affirmations de ses détracteurs, Daniel Edah est éligible au duo présidentiel du parti LD, si les critères sont compris comme des instruments de sélection légitimes, et non comme des prétextes d’exclusion déguisée.

Ce qui gêne, ce n’est ni la date de son adhésion, ni une supposée absence d’implantation locale. Ce qui gêne, c’est le courage d’avoir été le premier à se lever, la constance dans la parole, et la volonté d’incarner un leadership alternatif, plus ouvert, plus moderne, plus connecté aux attentes des citoyens.

À l’image du roi David, Daniel Edah ne cherche pas à forcer son destin : il l’assume. Et c’est précisément cela qui inquiète les puissants.❝ L’histoire n’est pas toujours écrite par ceux qui attendent sagement leur tour. Parfois, ce sont ceux qui se lèvent avant les autres qui la façonnent. ❞

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