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Cadre de concertation pour l’unification de l’opposition : Préparer l’alternative pour qu’il fasse beau dans notre pays à partir de 2026, selon Daniel Edah

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Depuis ce dimanche 10 novembre matin se tient au Bénin royal hôtel de Cotonou le congrès constitutif du cadre de concertation pour l’unification de l’opposition. Une assise importante initiée par le parti  Les Démocrates avec la participation du Mouvement Populaire de Libération, de la Grande Solidarité Républicaine et de la Nouvelle Force Nationale. Le cadre de concertation des partis politiques de l’opposition n’est pas un rassemblement contre un individu ou d’un regroupement pour préparer des représailles en réponse à la gouvernance de vengeance en cours mais plutôt d’un rassemblement patriotique contre le système de gouvernance qui rétrograde notre démocratie, confond réalisation d’infrastructures au développement pendant que rares sont les Béninois à avoir un bon repas par jour, un système qui entretient la cherté de la vie,… Daniel Edah, président du mouvement Nous le Ferons alors de la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale devant consacrer la naissance du cadre de concertation pour l’unification de l’opposition a dévoilé les objectifs de ce creuset. << Notre vivre ensemble mis à mal depuis 2016 doit redevenir une réalité au lendemain des prochaines élections de 2026 et cela passe par la réconciliation et le rassemblement>> a dit le fonctionnaire international et ancien  candidat aux élections présidentielles de 2016 et de 2021. Pour lui, le cadre de concertation dont l’assemblée générale se tient depuis ce matin se veut un cadre de préparation de l’alternative pour qu’il fasse beau dans notre pays à partir de 2026 non plus uniquement pour ceux qui tiennent les parties grasses du pouvoir et ceux qui gravitent autour d’eux comme c’est le cas actuellement mais pour tous les béninois sans exception dans les 77 communes, dans les 546 arrondissements et dans les 5290 villages et quartiers de ville que compte notre pays.

Lire l’intégralité de son allocution

 

CÉREMONIEDE LANCEMENT DU CADRE DE CONCERTATION DES 

FORCES POLITIQUES DE L’OPPOSITION

Discours de Daniel EDAH, Présidentde NOUS LE FERONS

Cotonou, Benin Royal Hôtel, le 10 novembre 2024

 

Monsieur le Représentant du Dr Thomas Boni YAYI, Président du

parti Les Démocrates,

Monsieur le Président du parti Grande Solidarité Républicaine

Monsieur le Président du parti Mouvement Populaire de Libération

Monsieur le Président du parti Nouvelle Force Nationale,

Honorables Députés à l’Assemblée Nationale,

Militantes et Militants des organisations politiques membres du cadre de concertation des forces de l’opposition,

Chers amis de la presse,

Mes chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Au nom de NOUS LE FERONS, je voudrais avant tout m’acquitter d’un

agréable devoir, celui de féliciter le parti Les Démocrates pour avoir pris l’heureuse initiative de ce cadre de concertation dont nous tenons ce jour l’assemblée générale, les partis GSR, MPL et NFN qui ont accepté l’invitation du parti Les Démocrates et se sont engagés à faire en sorte que ce cadre apporte réponse et satisfaction à nos compatriotes actuellement très inquiets et préoccupés par ce que l’avenir nous réserve au regard des conditions quotidiennes difficiles actuelles que nous vivons malgré les réalisations dont se vante le régime de la rupture.

Au nom de NOUS LE FERONS, je salue l’engagement patriotique denos partenaires du cadre de concertation et les rassure de notre détermination à toujours être un instrument de rassemblement et de facilitation de la prise et de la mise en œuvre des décisions idoines pour l’atteinte de nos objectifs, y compris la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et bien entendu l’organisation d’élections inclusives pour renouer avec la démocratie qui consacre l’exercice du pouvoir par le peuple et pour le peuple.

J’adresse ma gratitude et mes encouragements à tous les acteurs de la presse qui continuent de faire montre d’audace en donnant de la voix aux idées différentes de celles du régime actuel.

À toutes les personnalités de notre pays qui donnent de plus en plus de la voix pour réclamer le retour à la normalité dans la gouvernance de notre pays, je voudrais dire que nous recevons bien leurs cris de détresse et sommes déterminés à jouer, ensemble avec elles, notre indispensable partition pour la transformation structurelle positive de notre pays.

Je les exhorte donc à ne pas baisser les bras malgré les difficultés évidentes associées à un tel combat citoyen que je sais périlleux avec l’assurance que très bientôt, par la grâce de Dieu, il fera beau pour tous et partout sur toute l’étendue du territoire national.

Mesdames et Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Nous sommes à la croisée des chemins et nous devons choisir pour ne pas périr en tant que peuple.

Notre pays le Bénin est à la croisée des chemins et nous devons faire un choix décisif pour ne pas disparaître en tant que démocratie.

Notre patrie commune est à la croisée des chemins et nous appelle à un sursaut patriotique.

Le choix qui s’impose à nous dans l’indispensable sursaut patriotique est d’abord celui d’œuvrer au rassemblement des forces politiques qui reconnaissent la situation d’urgence dans laquelle se trouvent notre démocratie, notre justice, notre économie, notre système éducatif, notre système sanitaire, notre sécurité, notre diplomatie, notre unité nationale et j’en passe.

Il ne s’agit pas d’un rassemblement contre un individu ou d’un regroupement pour préparer des représailles en réponse à la gouvernance de vengeance en cours mais plutôt d’un rassemblement patriotique contre le système de gouvernance qui rétrograde notre démocratie,confond réalisation d’infrastructures au développement pendant que rares sont les Béninois à avoir un bon repas par jour, un système qui entretient la cherté de la vie, un système qui soumet les opérateurs économiques et les acteurs politiques non obéissants par la justice et la force publique qui depuis 2016 au lieu de rassurer les citoyens les font douter des institutions publiques, un système qui force le monopole dans une économie pourtant libérale en empêchant les producteurs agricoles de vendre leurs produits au client de leur choix et à bon prix,un système qui amplifie le désespoir de la jeunesse qui prend plus de risque dans l’émigration clandestine que le Bénin n’en avait connu auparavant, un système de riches qui pensent que les moins riches sont responsables de leur sort, un système qui a programmé la décadence de notre société avec un système éducatif pour les pauvres et un autre pour les plus riches alors que l’Étatdevrait faire tout pour réduire les disparités et inégalités afin de rapprocher les citoyens, un système d’injustice sociale qui encourage une grande disparité des prix selon qu’on se trouve au nord ou au sud alors que les salaires sont les mêmes sur l’étendue du territoire national, un système qui préfère faire affaire avec les entreprises et les compétences étrangères pour mieux gouverner dans l’opacité sous prétexte que le pays serait un désert de compétences, un système qui favorise les vices au niveau de la jeunesseet compromet l’avenir de la Nation, un système qui remet en cause la laïcité républicaine, un système qui nous retourne aux périodes sombres de notre pays marquées par le parti unique, les arrestations arbitraires, les prisonniers politiques et les exilés politiques qu’on croyait définitivement révolues après la conférence nationale de février 1990.

Mesdames et Messieurs,mes chers concitoyens, nous croyions avoir vaincu la fatalité au sortir de la conférence nationale et nous avons dormi sur nos lauriers.

Dire que rien n’a été fait depuis février 1990 ou encore depuis le 6 avril 2016 que le régime de la rupture est en place, ce serait faire preuve de malhonnêteté mais à côté des infrastructures réalisées et auxquelles le régime de la rupture semble réduirele développement pendant que les béninoissouffrent de plus en plus, beaucoup de dégâts volontaires ont été engendrés par le régime de la rupture qui trouve que la démocratiene peut pas aller de pair avec le développement.

Mes chers compatriotes,

Désapprouvant cette conception erronée de l’impact de la démocratie sur le développement qui justifie les tendances autocratiques et l’agonie actuelle de notre démocratieque nous n’avons pas le droit de laisser disparaitre, le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition est né pour vous rassurer que la vraie croissance économique et le vrai développementpour notre pays passent par une gouvernance inclusive respectueuse de la démocratie et de l’État de droit.

Alors, le moment est venu de faire le choix de redonner au peuple béninois sa démocratie et tous ses droits confisqués. Au-delà de l’urgence d’œuvrer ensemble à la libération des prisonniers politiques et au retour digne des exilés politiques, le moment est venu de faire le choix d’agir pour que plus jamais le Bénin n’enregistre à nouveau des morts, des prisonniers et des exilés du fait des élections et de la politique.

L’heure a sonné pour le choix de la gouvernance inclusive sur tous les plans à commencer par l’organisation en 2026 d’élections véritablement inclusives, démocratiques, libres et transparentes comme celle ayant permis au Président actuel de se faire élire en 2016.

Il est l’heure de revenir à la normalité dans la gestion des affaires de notre pays.

Face au système actuel qui n’a manifestement pas compris que la

gouvernance inclusive est un impératif pour la durabilité de ses investissements et qui s’emploie à détricoter l’héritage des anciens dirigeants en se comportant comme si le Bénin vient d’être créé en 2016, il nous faut non seulement la combativité politique et l’unité d’action de l’opposition actuelle mais également une dose suffisante d’amour patriotique pour être prédisposé au pardon, le pardon qui n’est jamais un péché pour les croyants que nous sommes, afin d’ouvrir effectivement une nouvelle ère glorieuse pour le développement de notre pays avec l’inévitable alternance en 2026

dans un esprit de réconciliation et de rassemblement de tous les fils et filles du Bénin.

Nous devons donc être fermes dans notre détermination à obtenir l’alternance pour la démocratie, la justice et la prospérité partagée dans notre pays mais nous ne devons pas être fermés à la possibilité de gouverner ensemble avec tous les citoyens du Bénin, y compris ceux de la mouvance actuelle dès lors qu’ils se repentent des persécutions qu’ils font subir au peuple et reviennent dans le droit

chemin. Notre vivre ensemble mis à mal depuis 2016 doit redevenir une réalité au lendemain des prochaines élections de 2026 et cela passe par la réconciliation et le rassemblement.

Mesdames et Messieurs, Mes chers concitoyens, le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition dont notre mouvement NOUS LE FERONS est membre fondateur se veut un cadre de préparation de l’alternative pour qu’il fasse beau dans notre pays à partir de 2026 non plus uniquement pour ceux qui tiennent les parties grasses du pouvoir et ceux qui gravitent autour d’eux comme c’est le cas actuellement mais pour tous les béninois sans exception dans les 77 communes, dans les 546 arrondissements et dans les 5290 villages et quartiers de ville que compte notre pays.

Nous le pouvons parce que nous avons une vision claire de l’avenir que nous voulons pour notre pays.

Ensemble, nous le feronset il fera beau!

Vive la démocratie!Vive le Bénin!

Dieu bénisse le Bénin !

Je vous remercie pour votre attention.

DANIEL EDAH

Président

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