Creation du cadre de concertation pour l’unification de l’opposition: Apollinaire Avognon de la NFN lance un appel aux jeunes, aux femmes et à toutes les composantes de la société
Présent à la cérémonie d’ouverture des travaux de l’assemblée générale de création du cadre de concertation pour l’unification de l’opposition, Apollinaire Avognon, president de la Nouvelle Force Nationale a lancé un appel aux jeunes, aux femmes, et à toutes les autres composantes de la société pour leur dire qu<<‘autant qu’hier nous avons été déterminés pour faire tomber la dictature marxiste-léniniste en 90, autant nous le sommes aujourd’hui et mieux encore.(autant encore mais encore plus aujourd’hui), Nous devons rester mobilisés, plus que jamais, de jour et de nuit, dans toutes les villes, dans les 546 arrondissements, dans tous les 5292 quartiers de ville et de village (villages) du Bénin>>
Cérémonie d’ouverture des travaux de mise en place du cadre de concertation des forces politiques de l’opposition
Discours d’ouverture du Président du parti politique Nouvelle Force Nationale
Monsieur le Chef de file de l’opposition ;
Messieurs les Présidents de partis politiques de l’opposition ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Partis politiques et mouvement de l’opposition ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Camarades militantes et Militants,
Chers Sympathisants de l’opposition,
Il arrive des moments, où la République vous appelle. Il vient des heures où protester ne suffit plus, dénoncer ne sert plus à rien, il faut agir. Et agir veut dire prendre son destin en main.
Compatriotes béninois d’ici et de la Diaspora
Le Peuple n’a que la Nation et la Nation n’a que le peuple pour la défendre.
Le seul défenseur du peuple est Nation et la Nation n’a seul défenseur le Peuple.
Dans toute démocratie représentative, comme celle que nous avons choisi au Bénin, les élections sont le moyen ou le mécanisme par lequel le peuple se prononce par rapport aux individus qui doivent le représenter et (porte un jugement sur )apprécie les différentes approches de développement qui lui sont proposées.
Chercher à contourner ce principe de base universel à tout régime démocratique, c’est (refusé) arraché au peuple sa (volonté).. son droit légitime d’expression et de choix. Une violation qui (Cela revient à ) crée des (tensions) conflits qui conduisent à (alimenter) la violence.
C’est justement le cas dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui au Bénin depuis l’avènement des réformes politiques d’exclusion, de tuerie, d’emprisonnement, d’exil, de kidnapping mise en œuvre par le régime dit de la rupture.
Je m’en voudrais de ne pas vous rappeler, tout ce que le peuple béninois a déjà mené comme lutte, depuis 2018, tous les combats menés, tout le sacrifice consenti. Certains ont payé de leur sang ou du sang de leur proches, certains ont été privés de liberté des années durant et d’autres sont toujours injustement retenus dans les geôles. A tous ceux-là ou à leurs âmes, je réitère ma proximité et mes compassions.
Aujourd’hui, nous célébrons ce qu’ils ont réussi à faire, leur courage, leur audace, leur bravoure, leur résilience, leur détermination.
Mais au-delà, nous devons tout faire pour que tout ce sacrifice ne soit pas vain !
Mesdames et Messieurs,
Le peuple béninois qui subit depuis bientôt 10 ans un démantèlement savamment programmé des fondamentaux de notre vivre ensemble, s’était résigné dans l’espoir de reprendre la main en 2026 pour, à nouveau, mais de façon éclairée, remettre les pendules à l’heure.
Mais comme à leur habitude, le système en place a fait le choix d’un passage en force pour s’éterniser au pouvoir à travers le vote et la promulgation d’un code électoral crisogène, qui porte les germes de tension et de troubles dans le pays, afin de nous imposer une fois encore une assemblée monocolore et un troisième mandat déguisé à partir de 2026. A cette machination, nous disons vaillamment NON, NON et NON. Et c’est pour cela que nous devons répondre à l’appel de la nation.
Quand la démocratie et les libertés individuelles et collectives sont compromises, quand la démocratie ne respire plus, quand elle ne garantit pas le libre choix, c’est la Nation qui nous appelle. Il faut impérativement répondre à son appel.
Peuple béninois,
Quand on n’en peut plus et qu’on n’en veut plus, on se lève et on agit.
Quand l’élu du peuple se fout du peuple, il faut agir.
Oui !!! Protester ne suffit plus, dénoncer ne sert plus à rien. Il faut passer à l’action.
Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui à travers la mise en place de ce cadre de concertation des forces politiques de l’opposition. C’est ce qui justifie la présence de la Nouvelle Force Nationale dans ce Cadre que nous voulons une union sacrée pour la restauration de la démocratie dans notre pays.
Chers compatriotes,
Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et défendre les principes qui fondent notre société.
Partout dans le monde, l’histoire a montré qu’aucune dictature n’a été en mesure de faire taire définitivement et éternellement un peuple.
Partout, les dictatures ont été féroces ; elles ont été impitoyables ; elles ont été rudes, avec la ruse. (; partout, elles ont duré).A supprimer
Mais partout, elles ont été vaincues par la détermination des peuples, leur audace, leur courage, leur engagement, leur mobilisation.
C’est pourquoi, je voudrais lancer un appel solennel aux jeunes, aux femmes, et à toutes les autres composantes de la société pour leur dire qu’autant qu’hier nous avons été déterminés pour faire tomber la dictature marxiste-léniniste en 90, autant nous le sommes aujourd’hui et mieux encore.(autant encore mais encore plus aujourd’hui), Nous devons rester mobilisés, plus que jamais, de jour et de nuit, dans toutes les villes, dans les 546 arrondissements, dans tous les 5292 quartiers de ville et de village (villages) du Bénin.
Mobiliser, nous serons tous, jusqu’à faire tomber la dictature par les voies pacifiques. (je dis bien les voies pacifiques) à retirer un peu de cran stp, (et)afin de rétablir la démocratie qui a longtemps fait la fierté dans notre pays.
Lorsqu’une génération est menacée, il n’y a plus de luttes individuelles qui vaillent la peine, mais juste une cause commune qui mérite qu’on se mobilise !
Mobilisons-nous parce #étchikô !
Je vous remercie !