La cérémonie de lancement de l’ouvrage « Renaître ensemble » du député Kamel Ouassagari a été marquée par une intervention remarquée de Daniel Edah, ancien candidat à la présidence et parrain de l’événement. Dans une déclaration à la fois émotive et empreinte de profondeur politique, il a salué le courage de l’auteur tout en appelant à l’union des idées pour bâtir le Bénin de demain.

Prenant la parole après avoir adressé ses mots de reconnaissance à l’honorable Kamel Ouassagari, Daniel Edah a tenu à saluer la présence massive des militants et leaders du parti Les Démocrates, dont plusieurs vice-présidents, anciens ministres et proches amis de l’auteur. Il a insisté sur l’importance de l’amitié en politique : « On peut être militant d’un même parti politique sans être ami. Mais quand l’amitié s’ajoute au militantisme, la force de faire les choses devient évidente. »

Dans un moment d’émotion, il a rendu un hommage appuyé à la mère du député, soulignant son rôle fondamental dans le parcours de ce dernier : « Nous sommes ici pour célébrer un homme, mais il a fallu une femme qui l’ait porté pendant neuf mois, qui a veillé des nuits blanches pour qu’il devienne ce qu’il est. Maman, merci beaucoup, que Dieu vous bénisse. »

Sur le fond, Daniel Edah a mis en lumière le message central de l’ouvrage : l’appel à l’unité pour construire la nation. « Autant de Béninois que nous sommes, autant d’idées, autant de visions. Mais ce qui fait notre force, c’est notre capacité à unir nos idées, à converger nos visions pour trouver le meilleur chemin possible pour notre pays. »

Il a salué le courage de Kamel Ouassagari d’avoir publié ses idées, dans un contexte où beaucoup préfèrent rester dans le silence : « Tout le monde dans notre pays a une vision, mais tout le monde n’a pas eu le courage de l’exprimer. »

Pour lui, « Renaître ensemble » est plus qu’un livre : c’est un appel à l’action collective. « Le mot ‘ensemble’ veut dire que Kamel seul ne peut pas réaliser ce qui se trouve dans ce livre. Il montre le chemin, et je crois que d’autres vont le suivre. »

Dans un contexte politique où les initiatives de réflexion nationale se font rares, cette déclaration sonne comme un encouragement à plus d’engagement intellectuel et collectif, au-delà des appartenances partisanes.