À l’approche de l’élection présidentielle de 2026, le paysage politique béninois se structure autour de trois figures fortes, dessinant une dynamique électorale triangulaire. Après la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle, et la proclamation de la candidature de Paul Hounkpè pour le parti FCBE, c’est le nom de Daniel Edah qui monte en puissance, porté par une opinion publique avide d’alternative crédible et d’ancrage démocratique.
Daniel Edah : un outsider devenu incontournable
Longtemps perçu comme un électron libre de la scène politique, Daniel Edah s’est officiellement lancé dans la course présidentielle de 2026, cette fois sous la bannière du parti Les Démocrates. Cette formation d’opposition, farouchement engagée dans la défense des libertés et de la démocratie, représente pour lui un cadre naturel où il peut faire valoir ses convictions.
Lors de son adhésion, Daniel Edah a justifié son choix par son engagement constant pour la liberté, la réconciliation et la justice sociale. Son projet, articulé autour de 12 piliers, met l’accent sur la gouvernance participative, le développement endogène, la prospérité économique et la restauration de la cohésion nationale.
Il s’est également fait remarquer par son appui à la vision stratégique nationale, soulignant la nécessité d’un engagement collectif au-delà des clivages politiques, pour construire un avenir durable et inclusif.
Une origine commune pour trois ambitions présidentielles
L’aspect le plus singulier de cette présidentielle à venir réside dans l’origine géographique des trois principaux prétendants. Wadagni, Hounkpè et Edah partagent un enracinement commun : les départements du Mono et du Couffo. Jamais auparavant dans l’histoire du Bénin indépendant, les principaux candidats à la magistrature suprême ne sont venus de la même région.
Ce fait, loin d’être anodin, soulève des réflexions sur la mutation des dynamiques politiques nationales. Là où les équilibres Nord-Sud dictaient souvent les lignes de fracture électorale, c’est désormais une génération du Sud-Ouest qui se dresse, porteuse d’ambitions, de projets et de ruptures nécessaires.
Cette concentration géographique est saluée par une partie de l’opinion comme le signe d’un renouveau : celui d’une classe politique locale ayant gagné en maturité, en expertise et en légitimité.
Le 11 octobre : un tournant décisif
Le 11 octobre 2025 est la date fixée pour la désignation officielle du candidat des Démocrates. Tous les regards sont tournés vers cette échéance stratégique, qui pourrait installer Daniel Edah comme le troisième pilier de la présidentielle de 2026.
À ce jour, il incarne un espoir pour une frange importante de la population : celle qui croit en un Bénin plus juste, plus libre, et débarrassé des carcans anciens. Sa désignation viendrait équilibrer un triangle électoral inédit, composé de personnalités aux parcours distincts mais aux racines communes.
Une course qui s’ouvre, un avenir à construire
Si Daniel Edah est confirmé par son parti, il ne sera plus simplement un candidat ; il deviendra un symbole vivant d’alternance et de renouvellement. Dans un contexte politique en mutation, où l’électorat est de plus en plus exigeant, sa candidature porterait un message fort : celui qu’une autre voie est possible.
À l’image du verset biblique de Matthieu 20:16, il pourrait incarner cette figure du dernier qui devient premier, celui qu’on n’attendait pas nécessairement mais qui, par la force de sa vision, finit par s’imposer comme une évidence.
L’élection présidentielle de 2026 ne sera pas seulement une compétition entre partis ; elle sera aussi un révélateur de maturité démocratique. Et dans cette perspective, Daniel Edah, le troisième larron, pourrait bien être celui qui viendra changer la donne.





